Le tourisme côtier, un moteur du développement balnéaire littoral

Port de plaisance à l’abri de la houle et des courants marins

Le tourisme côtier démarre dès la fin du XVIIIe, où la mer se voit attribuer de nombreuses vertus sanitaires. La mer devient ensuite un lieu de villégiature populaire où les gens viennent se baigner, phénomène qui s’amplifie avec l’essor du chemin de fer et l’acquisition des congés payés qui permettent de « partir en vacances ».
Le climat favorable, l’accessibilité et la beauté des plages, les jeux d’eau et de sable attirent et un tourisme de masse se développe : la côte littorale est la destination touristique privilégiée. Le littoral s’aménage, se modifie, les cités balnéaires s’étendent et se modernisent pour accueillir de plus en plus de monde. L’offre d’hébergement se diversifie : plages et forêts accueillent colonies de vacances et campings (camping sous tentes puis parc résidentiel de mobil-home) tandis que se construisent de nombreuses résidences secondaires, source d’une architecture balnéaire littorale diversifiée. Il en résulte un étalement urbain important et une pression sur le milieu qui menace l’équilibre fragile et changeant du littoral, à laquelle essaient de répondre aujourd’hui les acteurs de l’aménagement du territoire.
Si les plages et la mer restent une attente principale des touristes, d’autres secteurs ou créneaux font également l’objet d’une considération touristique, qui permettent en outre de valoriser les espaces arrières-littoraux (bocages, marais…) :

• mise en valeur des productions et de la culture locales (écomusées du Daviaud et de Saint-Nazaire, visites et ventes à la ferme…)
• développement des modes de déplacement doux (création de pistes cyclables, réaménagement des remblais, report des parkings sur l’espace arrière-littoral…)
• Valorisation des milieux à travers leur préservation et leur mise en accessibilité (observatoires ornithologiques, maison de la dune et de la forêt, canalisation des flux piétons et visiteurs sur les côtes…)