Pour en savoir plus sur l’eau comme ressource touristique
L’eau, une ressource touristique
Le tourisme fluvial et nautique, une réappropriation des anciennes voies commerciales
La région est desservie par 600 kilomètres de rivières navigables sur lesquels naviguent péniches, bateaux « à passagers »… Les voies d’eau disposent d’équipements spécifiques répartis sur le linéaire des voies navigables tels des pontons, débarcadères, haltes nautiques, panneaux d’information touristique, bloc toilette.
Les rivières navigables sont :
- Canal de Nantes à Brest (partie est), canal de 187 km de Pontivy à Quiheix (sur l’Erdre).
- La Vilaine (aval), fleuve maritime navigable sur 41 km, de Redon à Arzal (océan Atlantique), forme une limite entre les Pays de la Loire et la Bretagne sur une partie de son tracé ;
- L’Erdre, rivière navigable sur 22 km, de Nort-sur-Erdre à Nantes ;
- La Loire, fleuve navigable sur 138 km, de son estuaire à Saint-Nazaire à Bouchemaine ;
- La Sèvre nantaise, rivière navigable sur 21 km, de Nantes à Monnières et son affluent la Petite Maine, navigable sur 6 km ;
- La Maine, rivière navigable sur 11 km, de Bouchemaine à Angers ;
- La Sarthe, rivière navigable sur 134 km, d’Angers (Maine) au Mans ;
- La Mayenne, rivière navigable sur 122 km, d’Angers (Maine) à Mayenne, et son affluent l’Oudon, rivière navigable sur 18 km, du Bec d’Oudon à Segré
Les activités de loisirs, vecteur de l’aménagement des rivières
A ce tourisme fluvial s’ajoute un tourisme de loisirs lié à la présence de bases nautiques et de bases ou parcs de loisirs, organisé autour des rivières et des plans d’eau. Elles favorisent la pratique de sports d’eau (canoë kayak, aviron) et des activités de détente (baignades surveillées, pédalos…).
Les itinéraires de randonnée, des vecteurs de découverte du paysage
Tout un pan du tourisme de la région s’exerce aux abords des rivières à travers la pratique de la randonnée pédestre ou cycliste pour l’essentiel. Des initiatives de portée locale à internationale participent à la découverte du territoire et à son rayonnement culturel.
Elaborés à partir de 1947, les itinéraires de grande randonnée ont constitué les premières initiatives de découverte à grande échelle. Ils circulent dans ou en bordure des marais, le long des rivières et du littoral, ainsi que sur les plateaux et les plaines bocagères et calcaires, où les caractères les plus pittoresques sont souvent en lien avec les marques de l’eau. Des sentiers plus locaux mis en avant par les communautés de communes ou les communes drainent un public local pour quelques heures ou une journée. Un grand nombre d’entre eux sont inscrits en PDIPR (Plan départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées).
L’essor récent mais conséquent du cyclotourisme se traduit par la création d’un réseau ramifié d’itinéraires dédiés, en site propres ou sur des voies peu circulantes. La Loire à Vélo en constitue l’exemple le plus connu, faisant partie intégrante de l’Eurovéloroute 6 reliant La Mer Noir à la l’Océan Atlantique. Vélodyssée et Vélocéan sont des initiatives nationale et départementale qui recoupent avec l’Eurovéloroute 1 (Norvège/Portugal). D’autres vallées sont concernées par la création d’itinéraires spécialisés pour les vélos, comme la vallée du Loir ou celle de la Mayenne, prenant appui sur les chemins de halage. Le canal de Nantes à Brest est également plébiscité pour son confort et sa qualité.