Les évolutions contrastées du croissant viticole ligérien tendent vers une accentuation des disparités entre les identités paysagères des différents terroirs.

Eviter l’enclavement du vignoble dans les zones urbaines

Un vignoble enclavé dans un tissu péri-urbain (Vallet – 44)

Sur le secteur du vignoble nantais la pression urbaine forte enclave le vignoble dans des contextes urbains. De fait le vignoble semble disparaître dans un paysage péri-urbain même si la surface exploitée change peu.

Accompagner la mutation du bâti vigneron patrimonial et entretenir les structures végétales

Un patrimoine végétal marquant à préserver – Pin parasol dans le vignoble nantais (Vallet – 44)

L’évolution des modes de production et la concentration des exploitations se sont traduites par une mutation du bâti vigneron patrimonial qu’il s’agit d’accompagner pour éviter de le voir disparaître. Ce dernier perd souvent sa vocation (pour de l’habitat ou d’autres activités), car il devient trop étroit pour les infrastructures de transformation et de stockage. De même, il y a un véritable enjeu à répertorier les structures végétales caractéristiques du vignoble afin de les préserver : arbres isolés (pins parasols) ou petits alignements (saules osiers pour la vannerie et pêchers de vigne) ainsi que les petits boisements.

Les loges de vigne dans la vallée du Layon, un patrimoine bâti vigneron

Traiter l’interface et la covisibilité vigne/frange urbaine pour valoriser les silhouettes villageoises

La gestion de l’interface vigne / frange urbaine est essentielle pour assurer une perception qualitative des silhouettes de bourg dans le paysage viticole. Sur le secteur du Loir et de la Loire, le mitage urbain altère la lisibilité des paysages viticoles avec de forts enjeux de covisibilité (d’un coteau à l’autre).

Valoriser les premiers plans des axes de découverte, les points de vue et belvédères

L’émergence du tourisme viticole pose également un enjeu fort sur la qualité des premiers plans des bords de route de découverte, des points de vue et des belvédères. Ce sont en effet eux qui conditionnent la qualité de perception des paysages viticoles.

Préserver le petit patrimoine viticole et les structures paysagères spécifiques (terrasses, murets, maisons de vigne, château et parcs des domaines viticoles)

Au-delà de la présence de la vigne, les paysages viticoles se caractérisent également par des ouvrages spécifiques et un patrimoine bâti caractéristique. Ainsi, la valorisation de ces paysages passe par la préservation du patrimoine associé comme les maisons de vigne, les parcs et châteaux des domaines viticoles, mais aussi les pressoirs ainsi que des structures paysagères spécifiques caractérisées par la présence de terrasses et murets.