Recomposer les abords des infrastructures
Composer avec la topographie naturelle pour éviter les déblais/remblais dans la conception des nouvelles infrastructures
Le chemin le plus court ne suit que rarement la courbe topographique. Pour autant, en matière d’insertion paysagère, mais aussi parfois de coût, il est préférable d’éviter les déblais / remblais et de s’appuyer sur le contexte topographique.

Les nœuds routiers et plus particulièrement les carrefours autoroutiers dessinent un paysage géométrique particulier d’interconnexion (voies d’accès, bretelles, franchissement, rond-point…). A l’intérieur de ces espaces, la taille des délaissés est souvent considérable et consommatrice de foncier.
Tout en assurant une sécurité prioritaire pour ce genre d’infrastructures, il est possible de limiter ces délaissés et de les valoriser par une fonction de type rétention, par un aménagement paysager en essayant de leur retrouver des usages.

Les cours d’eau constituent des continuités paysagères affirmées qui peuvent être mises à mal par le franchissement d’une infrastructure routière.
La prise en compte du contexte paysager est essentielle dans ce type de projet et le traitement des abords du franchissement et la qualité architecturale de l’ouvrage d’art doit permettre de limiter la rupture visuelle créée.
Valoriser les premiers plans et préserver le patrimoine végétal associé aux voies

Ménager des ouvertures sur le paysage et aménager les belvédères et points d’arrêt
Les infrastructures routières, de par leur linéarité et leur envergure, traversent les paysages et offrent une multitude de points de vue potentiels. Il est donc aisé de s’appuyer sur ce type d’infrastructures pour valoriser et « offrir à voir » les paysages environnants. En ce sens, l’aménagement de points d’arrêt ou de belvédères apparaît un enjeu important pour partager et faire connaitre les paysages.