Maintenir l’équilibre entre pratiques agricoles et dynamiques naturelles pour préserver les paysages remarquables de vallées, marais et zones humides
Maintenir l’agriculture spécifique des espaces inondables des marais et fonds de vallées

Limiter la fermeture des fonds de vallée pour maintenir les perspectives

Maintenir les possibilités de pâtures d’hivernage sur les franges de marais ou sur les coteaux de vallées pour limiter les risques de mutation de ces paysages

Par ailleurs, le changement climatique risque fortement d’induire une augmentation des niveaux d’eau (marées) dans l’estuaire ce qui peut entraîner des changements importants : augmentation des vasières, pertes de terres agricoles, modification des rives … ce qui est finalement un retour vers un fonctionnement plus naturel (l’estuaire a été "corseté" pour la navigation). Ainsi, aux franges des marais, la possibilité pour l’eau et les milieux aquatiques de pouvoir d’étendre au-delà des limites habituelles du marais est un moyen de préserver un fonctionnement naturel et donc un enjeu majeur. En effet, si des constructions étaient trop proches on en viendrait à créer un ouvrage de protection contre les eaux… avec des effets qu’on imagine sur le paysage.
Soigner l’occupation des coteaux : préserver le petit parcellaire et le réseau de chemin à l’appui des pentes, assurer le dégagement des points de vues, valoriser la perception du patrimoine

Préserver les continuités hydrauliques et paysagères des petits vallons et insérer les retenues d’eau collinaires dans la continuité des trames végétales
Les petits vallons secondaires qui débouchent sur les principales vallées présentent souvent des ambiances paysagères singulières qui méritent d’être valorisées. Marqués par une fermeture des paysages, ils accueillent également des retenues d’eau collinaires (pour les besoins d’arrosage des grandes cultures qui ont supplanté l’élevage). L’enjeu est de mieux les intégrer dans la structure paysagère dans laquelle ils s’inscrivent en limitant les effets des terrassements abrupts, en évitant les formes très géométriques de bassins et en les accompagnant d’une trame végétale qui réponde au contexte bocager, sans pour autant les systématiser.
Accompagner les mutations du paysage de maraîchage des polders fluviaux
Le déplacement et développement des zones maraîchères en dehors des vallées pose la question de l’accompagnement de la mutation de ces paysages. L’enjeu se concentre notamment sur le démantèlement ou la transformation des infrastructures associées (serres, hangars…).