Le marais breton vendéen
Le marais breton vendéen se distingue par son positionnement littoral qui renvoie directement à sa formation (ancienne Baie de Bretagne mentionnée au VIIème siècle). Il constitue, sur la région, un vaste ensemble de 45 000 ha comprenant un réseau d’étiers, des prairies humides et des polders. Il présente un gradient spécifique entre marais doux et marais salés, aux structures paysagères sensiblement différentes.
Le marais breton vendéen se caractérise par un vaste espace plan, au sol constitué de vase (le bri). L’ensemble du territoire de cette unité se situe en dessous du niveau des marées de vives eaux, ce qui explique l’implantation, insulaire ou en frange de marais, des principaux bourgs. Ce paysage agricole et marin (au nord et au sud) ouvert, place le marais au cœur de covisibilités
entre le rivage littoral et l’ancien rivage habité. L’architecture aux volumes modestes met en oeuvre les matériaux locaux en s’adaptant aux conditions venteuses du littoral.
Ce paysage, empreint d’une forte identité tant naturelle que culturelle, évolue sous les fortes pressions urbaines rétro-littorales qui s’y exercent. Paysages fortement marqués par l’activité humaine, l’évolution des marais traduit aujourd’hui la difficulté de maintenir une agriculture et des activités marines qui permettent de gérer la spécificité de ces espaces sensibles. Tout l’enjeu est d’arriver à contenir ou catalyser ces dynamiques afin de valoriser les identités maraîchines.
Consulter les cartes et blocs diagrammes de l’unité paysagère du marais breton vendéen
Pour en savoir plus sur l’unité dans son contexte régional :
- Les représentations culturelles des paysages :« Face à l’Océan, les paysages littoraux »
- La famille de paysage
Consulter les vues caractéristiques géolocalisées du marais breton vendéen