Accompagner la recomposition des paysages urbains
Valoriser les éléments identifiants de la ville (fleuve, parc, boisements, belvédères, place, espaces libres, patrimoine, polarités)
Les villes offrent une palette de sites et patrimoines emblématiques (rivière, parcs, boisements, belvédères, places, espaces libres, patrimoine, polarités). La mise en valeur de ces éléments et un gage de cohérence et de qualification du paysage bâti.

Accompagner la mutation des quartiers en valorisant l’identité paysagère notamment dans l’aménagement de l’espace public lié aux nouveaux fonctionnements
Le tissu urbain évolue et doit parfois s’adapter à de nouveaux fonctionnements (transports en communs en sites propres, liaisons douces…) ou de nouveaux besoins (réappropriation des berges, place du piéton, qualité paysagère…). Pour autant, il est important de ne pas dénaturer les spécificités de quartiers qui participent à leur identité.

Valoriser le rapport de la ville à l’eau au travers d’espaces publics de qualité et de convivialité (quais, port, chemins de rive, remblais, franchissements …)
Les principales agglomérations de la région ont toutes un rapport à l’eau important voire central. La présence de l’eau est d’ailleurs généralement la raison première de leur implantation et de leur développement. La présence de l’eau est un atout indéniable des paysages urbains et sa mise en valeur doit faire l’objet d’une attention particulière.

Assurer la continuité des espaces naturels (vallons, boisements…) et paysagers comme des liens entre ville et campagne, ou quartier et support d’aménités
Le maintien des continuités paysagères que constituent certains espaces naturels (vallons, boisements…) est un enjeu important. Jouant le rôle de lien entre ville et campagne, mais aussi d’espaces de respiration entre les quartiers, ces continuités sont des supports d’aménités.
De même, les cheminements qui sont souvent le support d’une trame arborée participent au maillage du patrimoine végétal et il apparait essentiel de veiller à leur continuité entre ville et campagne.

Adapter le parc immobilier des secteurs patrimoniaux aux modes de vie actuels sans les dénaturer
Les paysages urbains patrimoniaux ont été préservés notamment au travers des documents de planification mais surtout grâce à des protections spécifiques. L’évolution des normes, l’inadéquation des logements anciens aux modes de vies contemporains et l’attractivité variable des centres urbains (souvent lié à la taille des agglomérations) amènent parfois à poser la question de la persistance de ce paysage urbain patrimonial. Adapter le parc immobilier des secteurs patrimoniaux aux modes de vies actuels, sans toutefois les dénaturer permettrait à la fois de renforcer le fonctionnement des centralités, de limiter les besoins en extension urbaine et de préserver l’identité paysagère de ces centres.
Préserver le patrimoine végétal en ville (jardins, parcs, arbres d’alignement, potagers, berges…) comme élément structurant d’un projet d’urbanisme végétal cohérent
Les agglomérations régionales quelle que soit leur taille présentent souvent un patrimoine important d’espaces naturels (souvent calqué sur la trame hydraulique) et de grands parcs soit patrimoniaux soit contemporains. Outre leur rôle fonctionnel et de cadre de vie dans les quartiers, ces éléments participent fortement à l’identité de la ville. Il y a un véritable enjeu aujourd’hui à préserver le patrimoine végétal en ville (jardins, parcs, arbres d’alignement, potagers, berges…) d’une part face à la pression foncière croissante mais aussi à les développer comme élément structurant d’un projet d’urbanisme végétal qui participe autant que le bâti à la qualité des paysages urbains.
