Une démarche nationale

publié le 30 juillet 2014 (modifié le 8 mars 2016)
Carte des atlas de paysages publiés


La démarche de réalisation des atlas de paysages s’inscrit dans le cadre d’une politique nationale.

La loi du 8 janvier 1993 dite « Loi Paysage » a renforcé la nécessaire prise en compte du paysage - patrimoine commun de la nation - dans les démarches d’aménagement.

La convention européenne du paysage place la qualité du cadre de vie au cœur du concept de paysage. « Le paysage participe de manière importante à l’intérêt général, sur les plans culturels, écologiques, environnemental et social, et il constitue une ressource favorable à l’activité économique, dont une protection, une gestion et un aménagement appropriés peuvent contribuer à la création d’emplois. […] Le paysage est partout un élément important de la qualité de vie des populations : dans les milieux urbains et dans les campagnes, dans les territoires dégradés comme dans ceux de grande qualité, dans les espaces remarquables comme dans ceux du quotidien … il constitue un élément essentiel du bien-être individuel et social. »

Avec l’entrée en vigueur en France de la convention européenne du paysage au 1er juillet 2006, l’État français s’est engagé à identifier et qualifier ses paysages en mobilisant les acteurs concernés, notamment les autorités locales et régionales (article 6). La mise en œuvre de cette politique des paysages s’appuie sur la réalisation et l’actualisation des atlas de paysages.

Les atlas de paysages sont des documents de connaissance partagée qui permettent de traduire sur le territoire le terme de paysage défini par la convention européenne du paysage (Cep) : « partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations ». Les atlas de paysages recomposent les informations sur les formes du territoire en identifiant les composantes du paysage (unités et structures paysagères des atlas), les perceptions et représentations sociales (indicateurs sociaux d’évolution du paysage) ainsi que les dynamiques pour constituer un « état des lieux » des paysages approprié par tous les acteurs du paysage.

Aussi, les atlas de paysages sont un indispensable préalable à la définition des politiques du paysage.