Synthèse

Un réseau bocager encore dense avec un habitat diffus

Les marches du Bas-Poitou

Cette unité paysagère se distingue par son cadrage par deux lignes de force marquantes dans le paysage et qui se répondent visuellement (la crête du haut bocage et le coteau de Chantonnay, la Caillère). Elle combine à la fois des petits plateaux bocagers encore assez préservés et incisés de vallées, et, un lambeau de plaine cultivée calcaire, hérité d’une langue de transgression marine au sud. Des crêtes secondaires soulignées de landes ou de boisements, et souvent signalées par des moulins, viennent animer les vues et referment ponctuellement l’espace.

Entre cette langue de plaine cultivée et les vallons bocagers, des lambeaux viticoles correspondant aux Fiefs Vendéens et quelques exploitations horticoles s’intercalent. L’architecture mélange à la fois le bâti traditionnel du bocage, alliant brique, granite, gneiss et schiste, au bâti de calcaire que l’on retrouve plus traditionnellement à l’ouest dans la plaine. Cette unité est marquée par un important patrimoine de châteaux et de parcs qui mettent en scène les panoramas depuis les promontoires naturels comme le coteau de Chantonnay.

Les dynamiques urbaines et d’activités se polarisent principalement autour de Chantonnay et de manière un peu moins forte autour de la Châtaigneraie. Le paysage de plaine tend à se simplifier. Si le bocage s’ouvre sur les parties les moins pentues du plateau, en revanche la maille de haies résiste dans les vallons. C’est même une tendance à la fermeture des vallons que l’on observe.

Localisation

Carte de localisation de l'unité paysagère

Carte de l’unité paysagère

Carte de l'unité paysagère

Bloc-diagramme

Bloc-diagramme de l'unité paysagère

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