Les limites et continuités paysagères du plateau viticole de Sèvre et Maine

publié le 7 décembre 2015 (modifié le 27 décembre 2016)
Carte des limites et des continuités de l'unité paysagère en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte des limites et des continuités de l’unité paysagère

Description des limites

Au nord, les limites sont clairement marquées par les effets de relief qui ouvrent de larges perspectives sur le Val de Loire et l’agglomération nantaise depuis les coteaux viticoles.

Au nord une limite marquée par la bascule du plateau viticole sur la vallée de la Loire (La Chapelle-Basse-Mer) en grand format (nouvelle fenêtre)
Au nord une limite marquée par la bascule du plateau viticole sur la vallée de la Loire (La Chapelle-Basse-Mer)



A l’ouest, les ceps laissent progressivement la place à une urbanisation diffuse qui s’accroît progressivement à l’approche de l’agglomération nantaise, confortant la limite topographique (effet de bascule vers l’agglomération). La forte diffusion pavillonnaire au sein d’un paysage déjà jalonné par un nombre important de lieux-dits engendre une transition paysagère lâche marquée par l’estompage de ses caractéristiques viticoles au profit d’un aspect plus composite.

Une limite topographique qui ouvre une perspective sur les franges de l'agglomération (La Chapelle-Basse-Mer) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une limite topographique qui ouvre une perspective sur les franges de l’agglomération (La Chapelle-Basse-Mer)

Une frange ouest marquée par la pression urbaine pavillonnaire de l'agglomération nantaise (Vertou) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une frange ouest marquée par la pression urbaine pavillonnaire de l’agglomération nantaise (Vertou)



Au sud et à l’est, la transition de paysage s’opère sur plusieurs kilomètres. Les vignes s’insèrent progressivement dans les bocages vendéens et maugeois pour ne devenir que des éléments ponctuels, voire anecdotiques.

Correspondance avec les atlas de paysages précédents

L’unité paysagère du plateau viticole de Sèvre et Maine correspond peu ou prou à l’unité dite « La couronne viticole composite » de l’Atlas des paysages de Loire-Atlantique de 2010 à laquelle sont ajoutés le marais de Goulaine, délimité par des coteaux viticoles qui offrent des points de vue remarquables sur cette dépression marécageuse Les adaptations des limites à l’ouest notamment sont à la marge, dans un souci de simplification des tracés demandée par la maîtrise d’ouvrage pour prendre en compte la lisibilité régionale. L’ajout du marais est lié à une logique de classification différente. En effet, dans l’atlas des paysages de Loire-Atlantique, l’ensemble des marais d’envergure qui jalonnent le territoire est regroupé dans une unité paysagère. Cette logique n’a pas été retenue à l’échelle de la région, le marais est donc ajouté en tant que sous-unité paysagère s’inscrivant en contraste.

La modification du nom répond à la logique retenue dans l’atlas de paysages de la Région des Pays-de-La-Loire qui a pour ambition en termes de dénomination d’associer un mot décrivant le type de paysage (bocage, plateau, vallée…) et un mot décrivant la localisation (Anjou Maine, Vendée, Haut-Anjou…).

Consulter la carte interactive de correspondance entre l’atlas de paysages des Pays de la Loire et les atlas de paysages départementaux précédents.

Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins

Consulter l’Atlas de paysages de Loire-Atlantique de 2011