Les limites et continuités paysagères du bocage du Sillon de Bretagne
Description des limites
L’unité est clairement délimitée par des vallées dont les coteaux donnent l’impression que ce plateau est véritablement suspendu au-dessus de l’estuaire en descendant vers le canal de Nantes à Brest. Cette unité paysagère s’articule entre deux éléments forts du paysage :
Ainsi au nord, le val d’Isac, avec sa vallée encaissée, se démarque notamment par son coteau souligné par la lisière forestière du Gâvre. Plus au nord, la limite est moins nette et l’on observe plus une transition paysagère assez rapide vers l’unité des marches de Bretagne occidentales.
Au sud-ouest, la limite est clairement constituée par le Coteau du sillon de Bretagne qui ouvre de larges panoramas en belvédère sur les paysages de la Loire estuarienne. C’est d’ailleurs sur la crête du sillon de Bretagne que l’on apprécie le mieux la dissymétrie de son profil (coteau abrupt face à la Loire et plateau faiblement inclinée vers le val d’Isac).
Au sud, la limite est constituée par la frange urbaine de l’agglomération Nantaise. Là, la diffusion urbaine qui a souvent dilaté les bourgs et les hameaux rend la limite parfois peu lisible.
A l’est, l’unité est limitée par les coteaux de l’Erdre.
Correspondance avec les atlas de paysages précédents
L’unité du bocage du Sillon de Bretagne correspond à l’unité du bocage suspendu du Sillon de Bretagne dans l’Atlas de Paysages de Loire-Atlantique.
La modification du nom répond à la logique retenue dans l’atlas de paysages des Pays-de-La-Loire d’associer un mot décrivant le type de paysage (bocage, plateau, vallée…) et un mot décrivant la localisation (Anjou Maine, Vendée, Haut-Anjou…) pour les dénominations des unités paysagères.