Les limites et continuités paysagères des champagnes ondulées sarthoises
Description des limites
Des paysages qui s’appuient sur la vallée de la Sarthe
Les champagnes ondulées sarthoises sont clairement limitées à l’est et au sud par les coteaux de la vallée de la Sarthe. Ces limites topographiques offrent d’ailleurs des points de vue plongeants sur la vallée souvent remarquables.
Au sud-ouest, c’est également une transition douce que l’on observe entre les paysages des champagnes ondulées sarthoises et le bas Maine. Celle-ci se manifeste par le passage un changement de matériaux dans l’architecture et une modification sensible du relief : les buttes vallons et cuestas de la fin du bassin parisien laissent place au plateau cristallin armoricain pénéplané et incisé de vallées encaissées. Cette transition est grossièrement marquée par la vallée de la Vègre entre Avoise et Brûlon.
Au nord, la limite paysagère est dessinée sur l’horizon par les crêtes boisées des Forêts de la petite et la grande Charnie et plus au nord par la partie orientale de la crête boisée de Sillé-le-Guillaume.
Au nord-ouest, la limite paysagère est dessinée par le coteau marqué de la cuesta qui domine la champagne de Conlie. Ce relief est appuyé de boisements et offre des vues panoramiques plongeantes sur la mosaïque des grandes cultures autours de Conlie.
Correspondance avec les atlas de paysages précédents
L’unité paysagère des champagnes ondulées sarthoises correspond à une grande partie des « paysages contrastés de l’ouest », UP N°2 de l’atlas des paysages de la Sarthe de 2005. Dans cette unité deux paysages contrastés étaient décrits : l’un correspondait à la champagne de Conlie et l’autre aux champagnes ondulées sarthoises. Compte tenu du contraste entre ces deux secteurs il a été décidé dans le présent atlas d’en faire deux unités paysagères. On peut noter des variations non négligeables dans les limites est liées notamment à l’effet du développement urbain de l’agglomération mancelle et à l’émergence d’un véritable paysage périurbain. Au nord et au sud la délimitation de l’unité s’appuie plus fidèlement au coteau de la Sarthe.