Les limites et continuités paysagères de l’agglomération lavalloise


Description des limites

L’unité paysagère de l’agglomération lavalloise est enchâssée dans celle des vallées du pays de Laval. Les limites d’interface sont principalement définies par la perception de la pression urbaine de Laval, en appui sur le vallon boisé de Vicoin, le bois de l’huisserie, les infrastructures … :
Au nord, la frange périurbaine est marquée par le centre de traitement et de stockage des déchets de Changé qui s’inscrit entre la RD 31 (axe Laval – Ernée en deux fois deux voies)
A l’ouest, le ruisseau de la Morinière au nord et la ligne LGV doublant l’A81 au sud. Il constitue un micro-paysage en lui-même dont seuls les merlons induits par le sommet des alvéoles signalent la présence par leur caractère incongru.


  • le contraste topographique définissant un belvédère sur le bassin et le coteau nord d’Ernée

La limite nord n’est pas une limite nette, outre le gradient de pression urbaine, elle s’appuie à l’ouest sur la crête bocagère dominant Changé le long du ruisseau limitant naturellement le bourg de Changé au nord-ouest et le faisceau des infrastructures qui délimitent des interstices entre zones d’activités et espaces agricoles entre le contournement de Laval et l’association A81 - LGV.

La limite est s’appuie sur une transition paysagère assurée par une trame bocagère périurbaine entre Thévalles et Bonchamp-Lès-Laval. La pression urbaine s’y intensifie jusqu’à atteindre un continuum urbain à Bonchamp-Lès-Laval où le développement butte sur un réseau bocager et des exploitations équestres qui arrêtent de façon nette l’urbanisation.
La limite sud-ouest s’articule sur le bois de l’Huisserie contre lequel le bourg du même nom prend appui, relayée vers l’ouest par le vallon urbanisé du Vicoin
Dans l’axe de la vallée de la Mayenne, une continuité paysagère s’instaure tant au sud qu’au nord.

Correspondance avec les atlas de paysages précédents

Dans l’atlas des paysages de la Mayenne (1999), cette unité n’est pas identifiée en tant que telle, elle correspond à la partie ouest de l’unité paysagère du coeur de la Mayenne : paysages d’eau et d’activités. Cette grande unité paysagère de l’atlas des paysages de 1999 trouvait sa justification dans l’axe nord-sud de la Mayenne et dans l’axe est-ouest des grandes infrastructures. Dans la description des caractéristiques, il est précisé que « cette unité est constituée de différents paysages distincts qui « coexistent » et se « chevauchent » au coeur du département mayennais :

  • Paysages de vallées (dont la Mayenne constitue l’artère principale)
  • Paysages de bois et d’étangs,
  • Paysages urbains en forte mutation,
  • Paysages marqués par les infrastructures et les industries »

Cette précision sous-tend des variations notables au sein de l’unité. Par ailleurs, la prise en compte des paysages urbains dans la définition des paysages régionaux fait ressortir spécifiquement l’agglomération lavalloise dans cet atlas. De plus, la logique retenue pour la définition des unités paysagères régionales prend appui sur la composition relief – couvert végétal – bâti et infrastructures, permettant d’identifier des unités plus précises. Enfin, le jeu des dynamiques paysagères a impacté ces paysages et renforcé leurs spécificités. Ainsi, l’unité paysagère de l’atlas des paysages départemental de 1999 du coeur de Mayenne a été divisée en 4 unités paysagères régionales :

  • Le bocage de la haute Mayenne au nord (UP2)
  • Les vallées du Pays de Laval à l’ouest (UP5)
  • L’agglomération lavalloise (UP6) enchâssée dans l’unité précédente
  • Le bas Maine (UP7) qui associe aussi la frange ouest du département de la Sarthe.

Consulter la carte interactive de correspondance entre l’atlas de paysages des Pays de la Loire et les atlas de paysages départementaux précédents.

Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins

Consulter l’Atlas des paysages de la Mayenne (1999)

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