Les unités paysagères concernées

publié le 24 avril 2014 (modifié le 5 janvier 2017)

Les balcons de la Sarthe

Si la Sarthe dans sa partie aval est plus discrète dans le paysage, elle développe dans cette unité des ambiances spécifiques liées notamment à la topographie de ses coteaux qui crée de véritables balcons sur la rivière et jouent de covisibilités sur la plaine alluviale.

La vallée du Loir

Si sa vallée est véritablement très large et marquante, le Loir est une rivière finalement peu visible, que l’on croise au détour d’un bourg, d’une ville souvent marqué par un riche patrimoine (La Flèche, le Lude, Château du Loir…). Le fond de vallée souvent densément végétalisé est fermé. Des coteaux viticoles et arboricoles affirmés marquent l’horizon de ces paysages valléens.

Le Val d’Anjou

Véritable polder fluvial, le Val d’Anjou présente une organisation en bandes parallèles très lisibles. Véritable charnière dans ce paysage la levée ligérienne est le site privilégié d’observation du fleuve et de la plaine cultivée et horticole. Cette unité se caractérise par une forte harmonie architecturale et un riche patrimoine dans la lignée des châteaux de la Loire (Saumur…). L’ampleur du val, délimité par des coteaux dissymétriques et éloignés, lui confère une échelle impressionnante plus ou moins perceptible du fait du bocage ligérien qui cloisonne la plaine de l’Authion.

La Loire des promontoires

Dans son arrivée dans le massif armoricain, la vallée ligérienne est moins large qu’en amont d’Angers ce qui donne plus d’importance au dialogue de coteau à coteau. Ces derniers plus marqués offrent de véritables belvédères permettant d’apprécier toute l’amplitude des paysages ligériens avec ses iles habitées.

La Loire estuarienne

Les paysages de val de Loire dans l’estuaire se distinguent des autres paysages ligériens, par leur amplitude et le contraste qu’ils offrent entre de vastes espaces agro-naturels inondables et les paysages très anthropiques du pôle industrialo-urbain Nantes/Saint-Nazaire.


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