Les champagnes ondulées sarthoises

Renvoyant à de nombreux toponymes locaux, l’appellation « champagne » de cette unité évoque plus des grandes plaines céréalières du bassin parisien que la perception de ce territoire. Ce dernier révèle un paysage alternant des vallées bocagères et de plateaux ou buttes souvent boisées au nord et la plupart du temps cultivées. Ainsi sur les secteurs de plateaux le paysage s’ouvre sur une large mosaïque de grandes cultures. Cette frange ouest du bassin parisien dont le substrat calcaire est révélé au travers d’une architecture de calcaires et grès roussard caractéristique du Maine Roux amorce progressivement à l’ouest les paysages du massif armoricain où le granit, gneiss et les schistes dominent dans le bâti vernaculaire.

Ce paysage est marqué par une pression forte des infrastructures qui se sont traduits par d’importants remembrements. Ce fut le cas pour les deux autoroutes qui traversent l’unité et c’est aussi marquant pour la ligne ferroviaire grande vitesse qui transforme actuellement le paysage. A l’est et au sud, la pression urbaine liée à la proximité de l’agglomération mancelle ou de la vallée de la Sarthe se traduit dans les bourgs par le développement d’une ceinture pavillonnaire et en campagne par un mitage urbain perceptible.

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Pour en savoir plus sur l’unité dans son contexte régional :

• Les représentations culturelles des paysages de « le pays profond, les paysages ruraux »
• La famille de paysage
  
  

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