Les limites et continuités paysagères du bocage de la Haute Mayenne
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Description des limites
Le bocage de la Haute-Mayenne se déploie sur les plateaux qui encadrent la vallée de la Mayenne. Ces derniers se terminent de façon assez nette à l’est sur les lisières forestières ou sur les crêtes boisées des collines du Maine. A l’ouest, c’est la crête boisée de la Forêt de Mayenne qui marque l’horizon. La Limite paysagère est cependant marquée par les vallons et bourgs implantés en vis-à-vis de la lisière de la forêt, comme Placé, de manière plus nette sur la lisière de la forêt de Salair. Cette crête boisée, ainsi que celle des Andaines qui annonce la Basse-Normandie au nord, se répondent visuellement de part et d’autre du plateau donnant des impressions de cuvette.
Plus au nord, les transitions paysagères sont plus douces : elles sont assurées à l’est par le plateau de Lassay-les-Châteaux où l’on retrouve encore les vergers à poiriers ou pommiers et à l’ouest par le plateau de Gorron où le bocage devient plus dense et l’amplitude des vallons secondaires plus importante.
Au sud, la transition paysagère est assurée par de petites crêtes boisées ou bocagères qui marquent le passage vers les vallées du pays de Laval. Il y a cependant une continuité d’ambiance des paysages dans la vallée de la Mayenne sensu stricto.
Les continuités paysagères vers les départements voisins
Au nord de l’unité, il y a une véritable continuité d’ambiances vers l’unité paysagère de « la poiraie claire du Domfrontais » (N° 6.4.1) de l’Inventaire régional des paysages de Basse-Normandie. Cette unité paysagère est décrite comme « un relief doucement ondulé autour de ses vallées principales. La poiraie est limitée au nord par l’escarpement linéaire du grès armoricain. Elle est marquée en son centre par une colline de roches dures : le Mont Margantin »
Correspondance avec les atlas de paysages précédents
Le bocage de la Haute-Mayenne correspond à la partie au nord de l’agglomération lavalloise de l’unité paysagère de coeur de Mayenne : paysages d’eau et d’activités. Cette grande unité paysagère de l’atlas des paysages de 1999 trouvait sa justification dans l’axe nord-sud de la Mayenne et dans l’axe est-ouest des grandes infrastructures. Dans la description des caractéristiques, il est précisé que « cette unité est constituée de différents paysages distincts qui « coexistent » et se « chevauchent » au coeur du département mayennais :
- Paysages de vallées (dont la Mayenne constitue l’artère principale)
- Paysages de bois et d’étangs,
- Paysages urbains en forte mutation,
- Paysages marqués par les infrastructures et les industries »
Cette précision sous-tend des variations notables au sein de l’unité. Par ailleurs, la prise en compte des paysages urbains dans la définition des paysages régionaux fait ressortir spécifiquement l’agglomération lavalloise dans cet atlas. De plus, la logique retenue pour la définition des unités paysagères régionales prend appui sur la composition relief – couvert végétal – bâti et infrastructures, permettant d’identifier des unités plus précises. Enfin le jeu des dynamiques paysagères a impacté ces paysages et renforcé leurs spécificités. Ainsi, l’unité paysagère de l’atlas des paysages départemental de 1999 du coeur de Mayenne a été divisée en 4 unités paysagères régionales :
- Le bocage de la Haute-Mayenne au nord (UP2)
- Les vallées du Pays de Laval à l’ouest (UP5)
- L’agglomération lavalloise (UP6) enchâssée dans l’unité précédente
- Le Bas-Maine (UP7) qui associé aussi la frange ouest du département de la Sarthe
Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins
Consulter l’Atlas des paysages de la Mayenne (1999)
Consulter l’Atlas des paysages d’Ille et Vilaine 2014
Consulter l’inventaire des paysages de Basse-Normandie 2004