Les limites et continuités paysagères de la Loire estuarienne
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Description des limites
L’unité s’inscrit dans un périmètre parfaitement circonscrit, bien délimité, tant par les composantes naturelles (notamment le couple eau/relief) que par les infrastructures et les aménagements composés par l’homme.
Au nord-est, le sillon de Bretagne referme le paysage de par sa grande amplitude et sa pente marquée, soulignée par des boisements habités en haut de coteau ; au nord-ouest, la limite s’appuie sur la levée de la voie ferrée et les franges urbaines proches.
La limite sud-est est clairement marquée par les coteaux doux des contreforts du Pays de Retz, qui constituent à la fois une limite physique et visuelle dans un paysage plutôt ouvert ; au sud-ouest, le coteau, plus étiré et moins rectiligne, constitue une limite moins nette. Il ouvre cependant des perspectives directes sur l’espace estuarien.
La zone industrielle de Nantes marque la limite Est de l’unité, en particulier le pont de Cheviré dont la silhouette s’impose à l’horizon. Le Pont de Saint-Nazaire matérialise quant à lui, la limite ouest. Sa monumentalité le rend d’autant plus omniprésent qu’il s’inscrit dans un contexte visuel très ouvert.
Correspondance avec les atlas de paysages précédents
Ainsi, l’unité paysagère de la Loire estuarienne correspond la réunion des unités paysagères de la « Loire monumentale » et « La Loire estuarienne » de l’atlas des paysages de Loire-Atlantique de 2011. A l’échelle de la région la distinction entre ces deux unités paysagères n’était pas assez significative pour pouvoir les maintenir. Le choix a donc été fait de les fusionner, en préservant leur découpage au niveau des sous-unités. Cela permet d’améliorer à l’échelle de la région la lisibilité des paysages spécifiques de l’estuaire de la Loire.