Les unités paysagères concernées

publié le 24 avril 2014 (modifié le 21 février 2019)

Les marais de Vilaine

Faisant la limite avec la Bretagne Voisine, la vallée de la Vilaine se distingue par son large fond plat inhabité, souvent inondé. Cette horizontalité souligne des coteaux parfois très marqués et incisés de nombreuses vallées secondaires. Traversée par le canal de Nantes à Brest, cette unité est à la fois frontière naturelle et lieu de passage entre les deux régions.

Les marais de Brière

Entre le plateau guérandais et le sillon de Bretagne, ce vaste bassin marécageux joue finement sur l’horizontale et la présence de l’eau qui conditionne la structuration des paysages : les terres basses inondables, les îles, les plateaux avec des franges de coteaux souvent marquées. Sur cet espace plan, la combinaison des configurations naturelles ou agricoles variées composent des paysages à la végétation contrastée. Localisés en frange de marais ou sur des îles, les noyaux urbains compacts sont caractérisés par une architecture typique de chaumières et se sont progressivement dilatés sous la pression urbaine.

La presqu’île guérandaise

La presqu’île guérandaise offre des paysages remarquables mêlant à la fois terre et eau. Ainsi alternent les étendues ouvertes de marais salants qui font la renommée de ce terroir et les plateaux bocagers avec des bourgs et une cité à l’identité résolument bretonne.

Le marais breton vendéen

Le marais breton vendéen se distingue par son positionnement littoral qui renvoie directement à sa formation (Baie de Bourgneuf). Il constitue sur la région un ensemble plus vaste de 45 000 ha comprenant un réseau d’étier, des prairies humides et des polders dans un gradient spécifique entre marais doux et marais salés aux structures paysagères sensiblement différentes.

Le marais poitevin

Marais littoral débouchant dans la Baie de l’Aiguillon, cette relique du Golfe Picton alterne des paysages palustres très typés en relation avec leur mode de valorisation : proche de l’océan, les marais desséchés sont poldérisés, à l’abri de digues, composent des paysages ouverts de vastes cultures ponctuées çà et là de rares arbres de haies de tamaris ou de bandes de roseaux ; le marais mouillé est structuré par un réseau de canaux appuyé d’une trame bocagère dense ; plus au sud à proximité de Niort on retrouve les paysages caractéristiques de la Venise Verte.


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