Les sous-unités paysagères de la côte vendéenne

publié le 7 décembre 2015 (modifié le 17 juin 2016)
Carte de l'unité paysagère (partie Nord)
Carte de l’unité paysagère (partie Nord)

Carte de l'unité paysagère (partie Sud)
Carte de l’unité paysagère (partie Sud)


L’unité paysagère de la côte vendéenne présente une configuration géographique très allongée. La combinaison des éléments décrits dans les caractères paysagers, leur prédominance ou non conditionne la perception des paysages littoraux tout autant que les modes de fonctionnement sur le territoire. L’analyse de la structuration de ces caractères paysagers ainsi que l’échange dans le cadre d’un atelier départemental a permis de distinguer sept sous-unités paysagères :

  • L’île de Noirmoutier
  • Le plateau granitique de l’île d’Yeu
  • La côte dunaire du pays de Monts
  • Les corniches rocheuses de la Vie et du Jaunay
  • La côte urbanisée boisée et marais des Olonnes
  • L’estuaire du Payré et ses marais
  • L’estuaire du Lay et la côte boisée du Pertuis Breton

  L’île de Noirmoutier

Carte des paysages de Noirmoutier (source : CAUE 85 – J.-C. Arcile)
Carte des paysages de Noirmoutier (source : CAUE 85 – J.-C. Arcile)


L’île de Noirmoutier semble prolonger dans la mer les caractères paysagers du littoral continental dans la mesure où elle présente l’ensemble des caractères paysagers du littoral dans la même composition et orientation que sur le continent : un vaste cordon dunaire boisé qui termine le vaste ensemble dunaire qui part de Saint-Gilles-Croix-de-Vie,, ourlé de cultures maraîchères, débouchant sur un marais qui s’accroche sur un plateau rocheux bas cultivé et urbanisé. Les paysages insulaires sont donc caractérisés par le contraste entre une côte Ouest dunaire alternant boisement et urbanisation et une côte nord granitique ourlée de platiers et pointes rocheux

Paysage de la côte dunaire ponctuée de boisements d'où émergent des moulins (La Guérinière)
Paysage de la côte dunaire ponctuée de boisements d’où émergent des moulins (La Guérinière)


Les paysages de Noirmoutier sont définis par des contraintes insulaires, qui se caractérisent en particulier par des jeux d’échelles fines et des rapports francs entre les éléments. L’île se découvre selon les axes de circulations principaux, qui suivent un axe Nord/Sud depuis l’intérieur. Seule, la zone des marais salants, au centre de l’île, est orientée Nord-Ouest/Sud-Est, et correspond à une zone d’ouverture sur la mer, du fait de sa moindre altimétrie et de sa délimitation sur les deux franges Est/Ouest par des digues. Le cloisonnement des vues, par les dunes et les digues, ne permet pas de voir le front de mer de l’intérieur de l’île. Il faut les franchir pour accéder visuellement à l’océan. Cette partie de l’île, sous le niveau de la mer, développe un paysage ouvert sur une bande centrale de cultures sur des dépôts alluvionnaires poldérisés et de marais salants. Le paysage de l’île est fortement lié aux différentes activités agricoles : saliculture, culture, aquaculture, ostréiculture et pêche, qui ont été préservés sur ce territoire restreint.

Paysage ouvert du polder maraîcher, terroir de la Bonnote (La Guérinière)
Paysage ouvert du polder maraîcher, terroir de la Bonnote (La Guérinière)


Le paysage marin est fortement marqué par l’île du Pilier et les platiers rocheux qui entourent l’île de Noirmoutier.
A l’est, les vues s’ouvrent sur la Baie de Bourgneuf et le front côtier Nord du marais breton ; à l’ouest, les plages s’ouvrent vers le large et permettent d’apprécier le dessin de la côte de Noirmoutier.
Espace contraint géographiquement et réglementairement, l’île présente une forte pression urbaine avec des enjeux de fréquentation touristique et de préservation des espaces naturels et des terres agricoles dédiées à la pomme de terre.
L’accès à l’île contribue à sa mise en scène : d’un côté le pont permet de dominer et de comprendre le paysage insulaire, de l’autre la chaussée submersible du Gois constitue le point d’accès historique reliant l’île au continent.

Paysage insolite de la chaussée submersible du Gois permettant de franchir la Baie de Bourgneuf (Bouin)
Paysage insolite de la chaussée submersible du Gois permettant de franchir la Baie de Bourgneuf (Bouin)

  Le plateau granitique de l’île d’Yeu

Paysage de la côte granitique découpée et recouverte de landes avec sur l'horizon le village de pêcheurs de la Pointe du Châtelet (Ile d'Yeu)
Paysage de la côte granitique découpée et recouverte de landes avec sur l’horizon le village de pêcheurs de la Pointe du Châtelet (Ile d’Yeu)


L’île d’Yeu présente la particularité d’être isolée au large du continent (ce qui la distingue de la famille des îles de Ré, d’Oléron et de Noirmoutier qui présentent des similitudes paysagères).C’est ainsi l’île la plus éloignée du continent des îles du Ponant. Les paysages insulaires d’Yeu sont caractérisés par une côte est dunaire, boisée, perchée et habitée, et, une côte sud rocheuse très découpée aux accents armoricains.

Ambiances de la côte dunaire plantée de pins (Ile d'Yeu)
Ambiances de la côte dunaire plantée de pins (Ile d’Yeu)


Traditionnellement divisée en deux parties, l’une très urbanisée et l’autre considérée comme sauvage, elle permet d’observer l’océan dans toutes les directions, avec des vues longues au sud-ouest (falaises granitiques et arrière-littoral marqué par des étendues de pelouse rase et de lande basse) et plus courtes au nord-est (conséquence de la présence d’un cordon dunaire à l’est et d’une densité urbaine importante sur l’ensemble de cette frange). Le Grand Phare, qui culmine à 37,5 mètres, permet d’avoir une vue panoramique sur l’ensemble de l’île et son contexte maritime. Par temps clair, la côte continentale est visible depuis l’île d’Yeu par ponctuation, chaque ville balnéaire se distinguant par ses constructions côtières de couleur claire. Cette ponctuation marque les paysages nocturnes avec l’éclairage urbain de ces villes soulignant le trait de côte.
L’île présente une forte dimension patrimoniale à la fois urbaine (par son architecture spécifique de murs de pierre et une imbrication dense du bâti) et naturelle avec ses landes côtières, ses marais intérieurs, ses vallons encaissés et ses espaces dunaires.
Tout comme pour Noirmoutier, l’espace contraint géographiquement et réglementairement de l’île cadre la forte pression urbaine avec des enjeux de fréquentation touristique et de préservation de la côte sauvage ou d’espaces agro-naturels entre les pôles urbanisés qui tendent à se rejoindre.

Un port au paysage urbain encore très animé (Ile d'Yeu)
Un port au paysage urbain encore très animé (Ile d’Yeu)

  La côte dunaire du pays de Monts

Un cordon dunaire forestier qui marque l'horizon littoral (La Barre-de-Monts)
Un cordon dunaire forestier qui marque l’horizon littoral (La Barre-de-Monts)


Ce paysage de cordon forestier dunaire continu est ponctué d’agglomérations à fort développement urbain. Ces dernières fonctionnent avec une façade littorale d’échelle souvent monumentale et une façade plus historique sur les marais bretons vendéens. L’agglomération ne semble aujourd’hui plus beaucoup présenter d’interaction avec le marais. Les axes viaires principaux marquent la séparation franche entre ces deux espaces.
La présence très importante de l’hôtellerie de plein air marque le paysage avec ses infrastructures ludiques parfois monumentales. De même les enfilades de mobile-homes qui dépassent d’une clôture souvent assez rigide (grillage + conifère taillé ou palissade)et les enseignes des campings sont parfois très présentes dans le paysage. Ces établissements s’appuient sur le cordon dunaire forestier et offrent une proximité avec les longues plages du secteur.

Le remblai de Saint-Jean-de-Mont un front urbain monumental aménagé d'une promenade jardinée
Le remblai de Saint-Jean-de-Mont un front urbain monumental aménagé d’une promenade jardinée


Il y a un véritable contraste d’animation de ces paysages entre la saison touristique et la morte saison compte tenu des très fortes capacités d’accueil des agglomérations de la sous-unité qui peuvent décupler la population entre été et hiver.

Des campings qui jalonnent la frange forestière qui les sépare de la plage (Saint-Hilaire-de- Riez)
Des campings qui jalonnent la frange forestière qui les sépare de la plage (Saint-Hilaire-de- Riez)


Ces paysages se distinguent par la grande lisibilité et fragilité des paysages dunaires juxtaposant plages, dunes grises et forêt domaniale. Ces espaces sont accessibles par des sentiers aménagés qui permettent d’apprécier la diversité de ces espaces sans trop les altérer. Ces cheminements se prolongent de manière plus urbaine dans les agglomérations avec des traitements moins rustiques et plus qualitatif valorisant l’océan (remblai de Saint-Jean-de Monts, promenade urbaine de Fromentine)

  Les corniches rocheuses de la Vie et du Jaunay

Une corniche urbaine qui se déploie sur la falaise rocheuse en promontoire sur l'océan (St-Gilles-Croix-de-Vie)
Une corniche urbaine qui se déploie sur la falaise rocheuse en promontoire sur l’océan (St-Gilles-Croix-de-Vie)


Les paysages de côtes rocheuses urbanisées de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et de Brétignolles-sur-Mer, très rapprochés, sont reliés par un cordon dunaire boisé ourlé des marais du Jaunay. Cela se traduit par une perception d’espaces très contrastés à la fois très sauvage avec le large cordon dunaire de la Sauzaie et très urbain avec le port de St-Gilles et les bourgs de Brétigolles et de Saint-Hilaire-de-Riez.

Paysage ouvert des vastes espaces dunaires sauvages de la Sauzaie (Brétignolles-sur-Mer)
Paysage ouvert des vastes espaces dunaires sauvages de la Sauzaie (Brétignolles-sur-Mer)


Dans l’espace urbain, le caractère naturel du sommet des côtes rocheuses est souvent préservé que sur une bande étroite ou restauré et aménagé en continuité cyclopiétonne. Ces voies en corniche valorisent les panoramas sur le littoral (Brétignolles, Sion) et desservent les platiers rocheux parfois interrompus par de petites plages dans les vallons qui entaillent la falaise. Elles contribuent à mettre en scène la partie ancienne des bourgs qui s’implantent sur les estuaires fluviaux de la Vie, du Jaunay et de l’Auzance.

Ambiance typique de petit port de Saint Gilles Croix de Vie
Ambiance typique de petit port de Saint Gilles Croix de Vie


Le paysage est marqué par une très forte pression urbaine créant des continuums urbains pavillonnaires reliant les anciens bourgs et les hameaux. Les grands ensembles se concentrent sur la côte. Le port de pêche de Saint Gilles encore actif avec sa criée et ses quartiers de pêcheurs compose une ambiance urbaine tout à fait singulière dans les paysages urbains côtier

Maison traditionnelle de pêcheur
Maison traditionnelle de pêcheur


De même les coteaux viticoles de Brem-sur-Mer connotent de manière singulière le coteau nord des marais d’Olonne.

  La côte urbanisée boisée et marais des Olonnes

Frange urbaine monumentale des Sables-d'Olonne longeant l'immense plage
Frange urbaine monumentale des Sables-d’Olonne longeant l’immense plage


Cette sous-unité paysagère présente un triptyque paysager très bien défini et très lisible : au sud le paysage urbain littoral de l’agglomération sablaise surmonté au nord de l’ensemble naturel de la forêt dunaire de Sauveterre et des marais rétro-littoraux des Olonnes qui induisent une pression urbaine déportée de la côte sur ces secteurs rétro-littoraux.

Promontoire sur les marais des Olonnes, un espace ouvert se terminant sur la dune boisée de Sauveterre (Olonnes-sur- Mer)
Promontoire sur les marais des Olonnes, un espace ouvert se terminant sur la dune boisée de Sauveterre (Olonnes-sur- Mer)


Pôle urbain portuaire majeur, les Sables d’Olonne développent une diversité de paysages urbains. Articulé autour du port le tissu urbain ancien se caractérise par une organisation très dense sur une trame quasi orthogonale qui suit les pentes de la dune. Ainsi les quartiers de la chaume ou du centre-ville se démarquent par leurs enfilades de rues étroites qui dans un sens composent un paysage urbain pittoresque aux allures parfois méridionales, animées par les nombreux commerces et ponctuellement ouvertes par de petites places d’échelle agréable. Dans l’autre sens, ces rues cadrent soit des fenêtres sur le port soit sur le ciel (l’effet de l’ancienne dune masque depuis le coeur de ville toute vue sur l’océan) C’est là l’originalité du paysage urbain du coeur de ville des Sables d’Olonne qui est du coup exclusivement portuaire avec en fonction du front bâti trois images de port :

  • d’un côté les façades plus traditionnelles renvoient à une image de port de pêche et aux anciennes « images d’Epinal » du port sardinier sablais, faisant le contrepoint avec la Chaume
  • Au cœur du port, les bâtiments industriels monumentaux, et notamment les silos donne l’image vivant du port de commerce en activités avec cependant en termes de paysage urbain un contraste d’échelle avec les façades portuaires anciennes
  • Au fond du port, les espaces plus ouverts, les façades urbaines moins homogènes et le bassin marqué par la succession des mats composent le paysage du port de plaisance toujours très animé
  • En périphérie, l’espace urbain devient plus composite alternant les grands ensembles, les vastes zones pavillonnaires et les zones d’activités à l’appui des axes principaux
Port de pêche et industriel au coeur des Sables d'Olonne
Port de pêche et industriel au coeur des Sables d’Olonne


Sculptés par les vents, travaillés par l’océan, les espaces dunaires et forestiers des Olonnes développent les ambiances paysagères sauvages mêlant océan, sable et végétation. Quand ces composantes s’expriment à l’échelle du cordon dunaire des Olonnes, il en ressort une perception d’un ensemble naturel à l’état brut, très ouvert, d’où toute référence à l’homme est presqu’absente. Cette particularité relativement rare sur la façade atlantique régionale fait de ce secteur un paysage remarquable. Entrée dans le marais par le fond du port des sables ou l’embouchure de l’Auzance au nord, l’eau s’engouffre dans un système très organisé et structuré au départ pour concentrer le sel et provoquer sa cristallisation. En véritables artères, les chenaux et étiers amènent l’eau jusqu’aux réservoirs de décantation des vasières. Ensuite les bassins successifs sont de plus en plus petits pour amener la saumure saline jusque dans les œillets où les paludiers récoltent le sel. Cet espace labyrinthique se traduit dans le paysage par une succession de petits miroirs d’eau : kaléidoscope démultipliant sur la terre les images du ciel ourlées de la flore particulière des marais.

Pour en savoir plus sur l’évolution des paysages Olonnais

  L’estuaire du Payré et ses marais

Paysage remarquable de l'estuaire dunaire et forestier du Payré (Talmont-St-Hilaire)
Paysage remarquable de l’estuaire dunaire et forestier du Payré (Talmont-St-Hilaire)


Ce secteur de la côte se structure sur un socle calcaire qui marque le début du faciès des côtes du bassin aquitain. Ce paysage de côte rocheuse calcaire urbanisée isole un ensemble de marais rétro-littoraux au dessin arborescent qui se mêle à la plaine ouverte plus au sud. Ces pointes rocheuses sont prolongées par un cordon dunaire boisé qui ferme l’estuaire du Payré et structure autour château du Veillon un micro-paysage remarquable : dans un méandre bordé de sable blond, le Payré traverse le bois du Veillon après avoir drainé l’ensemble du marais. Ce dernier est ourlé de zones ostréicoles et de marais salants qui enchâssent l’habitat groupé dense des hameaux du Port, la Guittière et Ilaude.

L’estuaire du Payré est surtout marqué par une capacité des paysages les plus proches du rivage à évoluer de manière surprenante et imprévisible.

En mars 2014, la plage et la pointe du Veillon ont complètement disparu, provoquant une réouverture totale de l’estuaire sur l’océan. Plusieurs milliers, voire millions de mètres cubes de sable ont été repris vers le large, transformant la paysage de manière incroyable ! En 2015, la flèche sableuse se reconstitue, de nouvelles zones d’accrétion se forment plus en amont de l’estuaire. On peut parler de paysage mobile, nous sommes là en présence d’un superbe site d’étude et d’analyse des phénomènes transgressifs sur le littoral vendéen.
L’ensemble de cette zone est très prisé par les promeneurs locaux, mais aussi par les touristes, ce qui favorise malheureusement le développement de structures d’accueil en frange de la zone remarquable.

Château du Veillon dans son écrin forestier dominant les marais de Talmont (Talmont-St-Hilaire)
Château du Veillon dans son écrin forestier dominant les marais de Talmont (Talmont-St-Hilaire)


Les développements urbains se font sur la périphérie du marais et notamment à l’appui de Talmont Saint Hilaire dont le château domine le paysage urbain.

Paysage des marais salés de Talmont ourlés d'un cordon pavillonnaire qui s'imisce dans le bocage (Talmont-St-Hilaire)
Paysage des marais salés de Talmont ourlés d’un cordon pavillonnaire qui s’imisce dans le bocage (Talmont-St-Hilaire)

  L’estuaire du Lay et la côte boisée du Pertuis Breton

Paysage singulier du marais côtier de la Belle henriette
Paysage singulier du marais côtier de la Belle henriette


Ces paysages linéaires de cordons dunaires urbanisés boisés se développent entre les deux plateaux rocheux calcaires (orientés est-ouest) urbanisés de Saint Vincent sur Jard et la Faute-sur-Mer. Ces paysages principalement pavillonnaires dans un ensemble boisé de pins et de chênes verts. Seule la forêt de Longeville constitue une interruption marquante de ces paysages urbains. Ces cordons dunaires présentent la particularité de développer des zones humides et de petits marais (La Belle Henriette) juste en arrière des premières dunes littorales. Ces espaces ouvrent le paysage sur la frange urbaine des bourgs s’étirant sur la langue sableuse et sur les franges de campings très présents sur ce site contraint.
L’ensemble de ces paysages se terminent sur la Pointe d’Arçay, flèche dunaire qui isole l’estuaire du Lay du littoral. Cette pointe dunaire, en constante évolution, redécoupée par les vents et les courants s’ouvre sur des paysages remarquables (Estuaire du Lay ostréicole alternant avec des marais salants, Baie de l’Aiguillon, Pertuis Breton avec pour horizon l’île de Ré). Ces ambiances singulières de dune « du bout du monde » boisée de pins terminent l’estuaire urbain de la Faute et l’Aiguillon-sur-Mer. Ces bourgs linéaires se structurant le long des vasières et parcs ostréicoles de l’estuaire sont soumis à des risques de submersion importants comme en ont témoignés les épisodes dramatiques de la tempête Xynthia. Ces paysages urbains et forestiers qui se dessinent sur des fils d’eau et des traits dunaires sont particulièrement fragiles.

Estuaire du Lay et ses franges urbanisés, isolé de l'océan par la pointe dunaire boisée d'Arçay (la Faute-sur-Mer)
Estuaire du Lay et ses franges urbanisés, isolé de l’océan par la pointe dunaire boisée d’Arçay (la Faute-sur-Mer)