Les limites et continuités paysagères du haut bocage vendéen
Description des limites
Les collines du haut bocage vendéen constituent une ligne d’horizon et donc une limite paysagère très lisible pour l’ensemble des unités paysagères voisines à la charnière de deux régions et quatre départements. Si la perception de cette unité paysagère est évidente depuis l’extérieur, la définition de ses propres limites est parfois très subtile :
A l’ouest et à l’est, les reliefs s’émoussent et ce sont souvent des vallées qui marquent le passage de ces collines vers les plateaux bocagers environnants : vallées du Grand Lay, de la Sèvre Nantaise et de la Crûme.
Vers le sud-ouest, il s’agit plus d’une transition progressive qui se traduit par un aplanissement du relief, pour retrouver la configuration typique de modelé en creux des unités paysagères voisines. De même la présence de grandes cultures ouvre la maille bocagère et dégage les perspectives sur ces plateaux.
A noter le positionnement spécifique des Herbiers et de Mortagne-sur-Sèvre qui constituent de véritables portes d’entrées urbaines à l’articulation du haut bocage vendéen et des unités paysagères voisines.
Les continuités paysagères vers les départements voisins
Les ambiances paysagères de l’unité se prolongent au sud-est vers l’unité paysagère du bocage bressuirais (Inventaire des paysages de Poitou-Charentes).