Les limites et continuités paysagères du bassin de Grand-Lieu
Description des limites
Cette unité est très nettement délimitée par des éléments naturels ou des éléments d’infrastructures. Au nord, un écran boisé continu barre l’horizon. Il est relayé à l’est par la ripisylve dense de l’Ognon et à l’ouest par le coteau nord de l’Acheneau qui marque la limite de l’unité.
Plus à l’est, la lisibilité de la limite paysagère est plus complexe en raison de la présence d’un habitat diffus plus important qui amorce les ambiances paysagères de la couronne viticole composite et du plateau viticole. Elle peut se matérialiser plus simplement sur les axes routiers qui génèrent cette pression et notamment l’A83.
A l’est, une transition s’opère entre les espaces bocagers résiduels de l’unité et les paysages du plateau viticole de Sèvre et Maine. Cette transition s’opère autour de l’autoroute Nantes/Bordeaux qui constitue une rupture physique et visuelle plus nette marquant cette limite.
A l’ouest, la limite s’appuie sur le coteau de la vallée du Tenu qui amorce les paysages de bocage rétro-littoral.
Correspondance avec les atlas de paysages précédents
L’unité paysage du bassin de Grand-Lieu correspond à la réunion de quatre sous-unités paysagères de l’atlas des paysages de Loire Atlantique.
La logique retenue pour identifier et qualifier les unités paysagères de l’atlas de paysages des Pays-de-la-Loire est de considérer une unité paysagère comme une portion continue de territoire. Ainsi, la sous-unité « le lac de Grand-Lieu » devient une unité paysagère à part entière. Les sous-unités du croissant viticole de Grand-Lieu, de l’entonnoir de la Logne et de la pénéplaine de Grand-Lieu ont tout naturellement été ajoutées à l’unité paysagère du Bassin de Grand-Lieu pour constituer un ensemble cohérent et lisible incluant le lac et les espaces géographiques qui le définissent à l’échelle régionale.