Les limites et continuités paysagères des vallées des marches de Bretagne

publié le 7 décembre 2015 (modifié le 9 janvier 2017)
Carte des limites et des continuités de l'unité paysagère en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte des limites et des continuités de l’unité paysagère

Description des limites

L’unité paysagère des vallées des marches de Bretagne s’appuie sur des limites nettes et franches au nord et au sud-est. Ce vaste plateau bocager se termine au nord en belvédère sur les vallées de la Chère et de la Vilaine qui se distingue plus particulièrement par le large paysage horizontal de ses marais en fond de vallée. La frange des coteaux et plus particulièrement leur crête sont particulièrement sensibles du fait de leur exposition forte aux covisibilités lointaines.

Au nord un plateau qui se termine en belvédère sur les marais de la vallée de la Vilaine (Fégrac) en grand format (nouvelle fenêtre)
Au nord un plateau qui se termine en belvédère sur les marais de la vallée de la Vilaine (Fégrac)



Au sud-ouest l’unité paysagère se prolonge jusqu’au Sillon de Bretagne. Cette limite offre d’ailleurs ponctuellement des vues spectaculaires sur toute l’étendue du bas bocage et des marais de Brière. Sur cette frange occidentale, l’horizon est limité de manière quasi continue par des franges boisées

Le coteau du sillon de Bretagne qui termine le plateau en promontoire sur la Brière (Pontchâteau) en grand format (nouvelle fenêtre)
Le coteau du sillon de Bretagne qui termine le plateau en promontoire sur la Brière (Pontchâteau)
Vue sur le coteau boisé de l'Isac et la forêt du Gâvre à l'horizon (Guenroët) en grand format (nouvelle fenêtre)
Vue sur le coteau boisé de l’Isac et la forêt du Gâvre à l’horizon (Guenroët)



L’unité paysagère des vallées des marches de Bretagne présente par ailleurs des transitions d’ambiance à l’est, avec l’unité paysagère des marches entre Anjou et Bretagne, et, au sud-est, avec celle du bocage du sillon de Bretagne. Ces croisements d’ambiances constituent des transitions progressives perceptibles entre ces unités paysagères et prennent généralement appui sur des éléments géographiques forts (vallées et crêtes boisées) :
Au sud-est, transition progressive vers le bocage du Sillon de Bretagne, caractérisé par la disparition des conifères et où les haies sont presque systématiquement doublées d’importants fossés). Elle s’appuie ponctuellement sur la frange boisée de la forêt du Gâvre et sur le coteau du Val d’Isac.
A l’est, transition très douce qui fait disparaître très progressivement les influences bretonnes dans l’architecture et transforme progressivement la structure du bocage. Les caractères identitaires des paysages des deux unités paysagères voisines (les marches entre Anjou de Bretagne et les vallées des marches de Bretagne) se fondent graduellement : l’orientation des lignes de force du relief s’infléchit progressivement, la composition des haies bocagères change également (les conifères et notamment les pins disparaissent dans les haies), l’implantation du bâti devient plus diffuse

Une transition douce du paysage lisible par l'apparition des conifères dans le bocage et les boisements et une modification sensible de l'amplitude du relief (Sion-les-Mines) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une transition douce du paysage lisible par l’apparition des conifères dans le bocage et les boisements et une modification sensible de l’amplitude du relief (Sion-les-Mines)

Les continuités paysagères vers les départements voisins

A l’ouest, la limite régionale est purement administrative. On observe une continuité de l’unité des vallées des marches de Bretagne avec la plaine de Saint-Dolay (ou Miteau) avec le département du Morbihan, caractérisée comme une campagne boisée, aux ambiances agro-naturelles qui valorisent la plaine, ponctuée de bourgs et de hameaux et soumise au mitage.

Correspondance avec les atlas de paysages précédents

L’unité paysagère des marches de Bretagne correspond peu ou prou à l’unité dite des « Marches de Bretagne occidentales » de l’Atlas des paysages de Loire-Atlantique de 2010. Les adaptations des limites à l’ouest notamment sont à la marge, dans un souci de simplification des tracés demandée par la maîtrise d’ouvrage pour prendre en compte la lisibilité régionale.
La modification du nom répond à la logique retenue dans l’atlas de paysages de la Région des Pays-de-La-Loire qui a pour ambition en termes de dénomination d’associer un mot décrivant le type de paysage (bocage, plateau, vallée….) et un mot décrivant la localisation (Anjou Maine, Vendée, Haut-Anjou…).

Consulter la carte interactive de correspondance entre l’atlas de paysages des Pays de la Loire et les atlas de paysages départementaux précédents.

Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins

Consulter l’Atlas de paysages de Loire Atlantique de 2011
Consulter l’Atlas des paysages de Morbihan