Les limites et continuités paysagères des marches entre Maine et Bretagne

publié le 7 décembre 2015 (modifié le 1er février 2017)
Carte des limites et des continuités de l'unité paysagère en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte des limites et des continuités de l’unité paysagère

Description des limites

Les limites de l’unité paysagère sont lisibles et marquées au sud en appui sur une succession de crêtes boisées et bocagères. Ces crêtes constituent des écrans bloquant les vues, des ruptures topographiques quand on les franchit, mettant alors en scène de longues vues dégagées. Les limites sud s’articulent donc d’ouest en est sur :

  • la crête boisée de Juvigné
Lisière boisée de la crête de Juvigné en grand format (nouvelle fenêtre)
Lisière boisée de la crête de Juvigné

  • le contraste topographique définissant un belvédère sur le bassin et le coteau nord d’Ernée
Bascule visuelle et physique vers le bassin de l'Ernée limité au nord par son coteau boisé (Saint-Hilaire-du-Maine) en grand format (nouvelle fenêtre)
Bascule visuelle et physique vers le bassin de l’Ernée limité au nord par son coteau boisé (Saint-Hilaire-du-Maine)



En revanche, à l’est, ce sont des transitions paysagères qui marquent le passage d’une unité à l’autre :
Au nord-est, transition paysagère progressive entre le plateau bocager semi-ouvert dominant la Varenne et le plateau
bocager de Gorron

En appui sur la forêt de Mayenne, ouverture au nord-est et vue panoramique plongeante sur le plateau bocager semiouvert dominant la Varenne, les éoliennes d'Oisseau constituent des points de repère dans le paysage (Châtillon-sur-Colmont) en grand format (nouvelle fenêtre)
En appui sur la forêt de Mayenne, ouverture au nord-est et vue panoramique plongeante sur le plateau bocager semiouvert dominant la Varenne, les éoliennes d’Oisseau constituent des points de repère dans le paysage (Châtillon-sur-Colmont)



Au sud-est, transition marquée par les effets de clairière ouverte qui se dessinent sur l’horizon boisé de la forêt de Mayenne.
- Entre les deux, Saint-Georges-Buttavent, bourg perché sur l’éperon de confluence entre les ruisseaux de Marguentin et
Moulin du Fèvre, constitue une articulation bâtie dominant les deux unités paysagères limitrophes (Les marches entre Maine et Bretagne à l’ouest et le bocage de la Haute Mayenne à l’est).

Saint-Georges-Buttavent, constituant une articulation nette marquée par son promontoire en grand format (nouvelle fenêtre)
Saint-Georges-Buttavent, constituant une articulation nette marquée par son promontoire

Les continuités paysagères vers les départements voisins

L’unité paysagère des marches entre Maine et Bretagne s’inscrit, sur sa frange ouest, en continuité de l’Ile et Vilaine (département couvert par un atlas des paysages) et au nord de la région de la Basse Normandie (couverte par un inventaire des paysages).
Sur la frange ouest, les marches entre Maine et Bretagne sont en continuité des unités paysagères suivantes :

  • Les hauteurs des marches de Bretagne (nord-ouest), identifiée dans l’atlas de paysages de l’Ile et Vilaine : « Les reliefs
    marquent l’horizon et forment un seuil sensible que souligne la forêt de Fougères. Des vues dominantes, un bocage bien présent, une faible urbanisation donnent à l’unité un paysage aux caractères très attachants. Les ambiances rurales y sont majoritaires, mais les effets de la péri-urbanisation peuvent être sensibles sur les sites de crête. »
  • Le bassin de Fougères (ouest), identifiée dans l’atlas de paysages de l’Ile et Vilaine : « Entre deux reliefs, le bassin présente un paysage rural largement remembré, à la maille bocagère très peu dense. Il est bordé au nord par le plateau du Coglais dont le versant accueille le site de Fougères, et au pied duquel coule le Couesnon ».
    Sur la frange nord, les marches entre Maine et Bretagne sont en continuité de l’unité paysagère de l’Avranchin oriental : « Entre deux reliefs, le bassin présente un paysage rural largement remembré. Il est bordé au nord par le plateau du Coglais dont le versant accueille le site de Fougères, et au pied duquel coule le Couesnon ».

Correspondance avec les atlas de paysages précédents

L’unité paysagère du bocage des marches entre Maine et Bretagne correspond peu ou prou à l’unité dite des « Marches de Bretagne : paysages de vallonnements bocagers » de l’Atlas des paysages de la Mayenne de 1999.
Les adaptations des limites à l’est et au sud s’appuient sur la répartition des zones de transition qui étaient identifiées et qui ne sont pas reprises dans la logique retenue pour établir l’Atlas des paysages de la Région des Pays-de-La-Loire. Au sud, la limite est « remontée » pour prendre appui sur la crête boisée de Juvigné et le contraste topographique définissant un belvédère sur le bassin et le coteau nord d’Ernée. A l’est, la zone de transition de l’atlas des paysages de 1999 est intégrée dans l’unité.
La modification du nom s’est imposée dans la mesure où l’atlas des paysages de la Mayenne 1999 comme celui de la Loire-Atlantique 2010 ont tous deux une unité qui se nomme les marches de Bretagne, il a donc été spécifié pour les marches mayennaises entre Maine et Bretagne et pour celles de Loire Atlantique entre Anjou et Bretagne.

Consulter la carte interactive de correspondance entre l’atlas de paysages des Pays de la Loire et les atlas de paysages départementaux précédents.

Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins

Consulter l’Atlas des paysages de la Mayenne (1999)
Consulter l’Atlas des paysages d’Ille et Vilaine 2014
Consulter l’inventaire des paysages de Basse-Normandie 2004