Carte des limites et des continuités de l’unité paysagère

Description des limites

Le val de Loire depuis les coteaux d’Anetz

L’unité paysagère s’appuie au sud, sur le coteau nord du val de Loire. Si ce dernier appartient pleinement aux paysages ligériens, sa crête offre une limite lisible à l’espace paysager du plateau qui, en fonction de son altitude et son ouverture, offre des vues plus ou moins plongeantes sur la Loire et son coteau sud. Ce dernier, en contre-jour, se détache comme une silhouette gris bleutée s’étirant sur l’horizon.

A l’ouest, l’unité est délimitée par le coteau habité boisé dominant les marais de l’Erdre. Sur ce secteur, le plateau s’incline doucement vers les bords de marais masqués derrière une importante ripisylve ou au sud les franges urbaines de l’agglomération nantaise.

Coteau boisé de l’Erdre marquant la limite ouest de l’unité (Nantes)

Au nord, se distingue sur l’horizon le trait sombre de la lisière de la Forêt d’Ancenis. Cette dernière domine l’amont de la vallée de l’Erdre. Elle marque une limite franche et nette dans le paysage.

Horizon nord marqué par la crête boisée de la forêt d’Ancenis (Mouzeil)

A l’est, les limites de l’unité s’appuient sur la crête boisée de la forêt de Longuenée et sur l’alternance de franges urbaines et boisées de l’agglomération angevine.

Frange urbaine boisée de l’agglomération angevine marquant la limite est de l’unité (Saint-Jean-de-Linières)

Correspondance avec les atlas de paysages précédents

L’unité paysagère des contreforts ligériens vers l’Erdre et le Segréen correspond à la réunion de deux unités paysagères et d’une sous-unité paysagère décrites dans les atlas des paysages de la Loire-Atlantique (l’unité des contreforts ligériens du Pays d’Ancenis et la sous-unité de la vallée de l’Erdre) et de Maine-et-Loire (les marches du Segréen). La continuité trans-départementale entre les deux unités des contreforts ligériens du Pays d’Ancenis et des marches du Segréen était déjà mentionnée dans les deux atlas précédents. L’unité paysagère des grands marais, à laquelle appartenait la vallée de l’Erdre, n’a pas été maintenue du fait de son éclatement géographique. La vallée de l’Erdre a donc été mise dans sa totalité dans cette unité ce qui valorise la continuité paysagère de ses espaces agro-naturels.

Consulter la carte interactive de correspondance entre l’atlas de paysages des Pays de la Loire et les atlas de paysages départementaux précédents.

Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins

Consulter l’Atlas de paysages de Loire-Atlantique (2011)
Consulter l’Atlas des paysages de Maine-et-Loire (2002)