Les limites et continuités paysagères de la Loire des promontoires
Description des limites
L’unité possède des limites clairement affirmées par le relief marqué des coteaux de la Loire, qui dressent une ligne d’horizon élevée et confinent le regard à l’observation du val. Les vallées des affluents de la Loire interrompent la ligne du coteau principal. Elles créent des jeux de succession de lignes de crêtes secondaires qui animent l’horizon.
En limite avec l’unité paysagère des bocages vendéens et maugeois, on observe un phénomène de bascule sur une terrasse viticole ondulée dominant la vallée de la Loire. Celle-ci offre de longues vues panoramiques sur la vallée ligérienne et au delà. Cette terrasse viticole est elle même limitée au nord par un coteau marqué végétalisé et ponctuellement urbanisé avec parfois des effets de paroi rocheuse.
Les coteaux présentent un registre varié qui contribue à la diversité des séquences paysagères en multipliant ambiances et points de vue :
La limite nord
Cette limite est marquée par un coteau bocager boisé plus ou moins abrupt, ponctué de bourgs étagés, d’habitat et ponctuellement viticole.
La limite sud
Cette limite sud, très contrastée, se distingue d’est en ouest par :
- Le coteau abrupt densément végétalisé et urbanisé de Murs / Denée et entaillé de vallées encaissées
- Le coteau viticole de Rochefort-sur-Loire
- L’articulation paysagère de la confluence Layon – Loire marquée par le promontoire viticole de la corniche angevine.
- Le coteau double de Montjean / Saint-Florent avec, en premier plan, un coteau marqué végétalisé et ponctuellement urbanisé et en arrière plan un vaste plan incliné viticole.
- Les ondulations viticoles de Champtocé / La Varenne qui s’élèvent doucement depuis la vallée et qui présentent ponctuellement des effets de paroi, notamment au niveau des promontoires urbanisés de Champtoceaux-La-Varenne.
- Le front urbain de l’agglomération nantaise.
Correspondance avec les atlas de paysages précédents
L’unité paysagère de la Loire des promontoires correspond à la réunion des unités du même nom dans les atlas des paysages de Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique. La limite administrative entre les deux départements suivant l’axe ligérien sur une quarantaine de kilomètres, la description de cette unité paysagère était donc partielle. L’approche régionale permet de présenter cette unité de manière complète. Seule l’évolution des limites de l’agglomération angevine à l’est liée à la pression urbaine et au développement des infrastructures a modifié la limite de cette unité paysagère (en enlevant notamment le triangle horticole).
Lien vers les atlas de paysages précédents ou voisins
Consulter l’Atlas de paysages de Loire-Atlantique de 2011
Consulter l’Atlas des paysages de Maine et Loire (2002)