Les dynamiques paysagères de la côte vendéenne

publié le 7 décembre 2015 (modifié le 2 janvier 2017)

Exemple d’évolution secteur de Saint-Jean-de-Monts

Dans le cadre de l’analyse des dynamiques paysagères, pour chaque unité paysagère, un secteur particulier est choisi de manière à caractériser, en tant qu’échantillon représentatif de l’unité, une large partie des dynamiques vécues à l’échelle de l’unité. Cette analyse s’appuie notamment sur la comparaison des données cartographiques et des photographies aériennes à différentes époques données. Ce zoom est représentatif mais non exhaustif des dynamiques vécues à l’échelle de l’unité. Les dynamiques de l’unité qui ne s’illustrent pas à travers cet exemple sont donc détaillées à la suite.

Saint-Jean-de-Monts – Carte d'état-major (1866) - (SCAN Historique à l'échelle du 1 : 40000) en grand format (nouvelle fenêtre)
Saint-Jean-de-Monts – Carte d’état-major (1866) - (SCAN Historique à l’échelle du 1 : 40000)



Une implantation historique sur l’ancien trait de côte
Comme le révèle la carte d’état-major de 1866, les premières installations dans le secteur de Saint-Jean-de-Monts s’implantent sur l’ancien trait de côté. Si quelques implantations isolées occupent çà et là les marais, le développement urbain du bourg s’effectue principalement le long de l’axe qui relie les bourgs littoraux vendéens. De Saint-Jean-de-Monts à Cholet, l’axe qui quitte le bourg vers le nord-est est aménagé en 1866. A la moitié du XIXème siècle, la façade littorale est vierge de constructions. C’est en 1867 que sera créée officiellement la station balnéaire de Saint-Jean-de-Monts avec la construction d’une route reliant le bourg à la mer. Un premier hôtel ainsi qu’une vingtaine de villas sont rapidement édifiés.

Jusqu’à la moitié du XIXème siècle, seul un cordon sablonneux borde le littoral. Sa végétalisation via le pin maritime s’opère dès la deuxième moitié du XIXème siècle avec les travaux de stabilisation des sables dont la gestion est confiée aux Eaux et Forêts en 1862. Entre Fromentine et Sion-sur-l’Océan, la forêt domaniale déploie aujourd’hui sa végétation sur les dunes sur près de 2000 hectares.

La naissance de la cité balnéaire

Saint-Jean-de-Monts – Orthophoto 1958 (BD ORTHO Historique 1959) en grand format (nouvelle fenêtre)
Saint-Jean-de-Monts – Orthophoto 1958 (BD ORTHO Historique 1959)



Sur l’orthophoto de 1958, on voit que le développement de l’urbanisation sur le cordon dunaire est déjà bien engagé. L’arrivée du chemin de fer en 1923 (ligne Bourgneuf-Sables d’Olonne), la démocratisation de l’automobile ainsi que les modifications de la perception sociale du bain de mer et des sites balnéaires contribuent à développer l’attractivité de la ville. Avec la construction des hôtels et des magasins, deux lotissements privés se déploient à partir du littoral, multipliant les pavillons balnéaires et offrant à la ville une façade en front de mer dont la structuration urbaine et architecturale évoluera jusqu’à aujourd’hui. La constitution de ces formations, sur une forme géométrique, représente une morphologie originale que l’on ne trouve que dans quelques agglomérations du littoral régional. L’arrivée des congés payés, le développement des colonies de vacances et du camping accélère encore la métamorphose de la ville. Le massif forestier est désormais intégralement constitué et marque fortement la transition paysagère entre le bourg ancien et les implantations littorales récentes. Il devient alors un espace public fréquenté par les promeneurs.

Le secteur des premières implantations a peu évolué en un siècle. Alors que l’extension du bourg en direction des marais reste très modérée, le développement de l’urbanisation aux abords de l’axe reliant les principaux bourgs littoraux se confirme.

Saint-Jean-de-Monts – Orthophoto 2010 (BD ORTHO) en grand format (nouvelle fenêtre)
Saint-Jean-de-Monts – Orthophoto 2010 (BD ORTHO)



La constitution d’un front de mer
Les orthophoto de 1958 et 2010 montrent une urbanisation accélérée du front de mer. Un vaste programme d’aménagement du front de mer est ainsi entrepris dans les années 1960 avec la construction du remblai et du Palais des Congrès en 1962. La constitution du front bâti orienté vers le littoral contribue fortement à la construction de l’identité paysagère de la ville. Elle est formée principalement de grandes barres d’immeubles héritées des influences de l’architecture moderne et constitutives du paysage des fronts de mer de bon nombre de cités balnéaires qui ont vécu un développement lié au tourisme de masse dans la seconde partie du XXème siècle. Ce développement a ainsi contribué à joindre les deux anciens espaces urbanisés du front de mer pour former un continuum marqué par la densité des équipements commerciaux et la présence d’équipements phares de la ville.

La présence d’immeubles d’architecture moderne sur le littoral vendéen est une constante de l’identité des paysages des fronts de mer. On retrouve notamment ce type de paysage sur le front de mer des Sables d’Olonne.

L'alignement des immeubles hérités de l'architecture moderne est un élément marquant de l'identité paysagère du front de mer du littoral vendéen (Les Sables d'Olonne) en grand format (nouvelle fenêtre)
L’alignement des immeubles hérités de l’architecture moderne est un élément marquant de l’identité paysagère du front de mer du littoral vendéen (Les Sables d’Olonne)



Les développements urbains se reportent vers les marais
La comparaison des orthophotos de 1958 et 2010 permet de constater les conséquences paysagères des pressions urbaines des cinquante dernières années. Dans le cas de Saint-Jean-de-Monts, la dynamique la plus visible est celle de l’épaississement de l’enveloppe urbaine en direction des marais. La direction prise par le développement urbain s’explique notamment par les dispositifs de protection des espaces côtiers et forestiers et la limitation de l’exposition aux risques des populations qui limitent fortement les possibilités de construction sur la façade littorale. Le développement de l’urbanisation est ainsi observable au nord du bourg, mais également à travers la diffusion de l’urbanisation aux abords de l’axe littoral qui accueillait traditionnellement un habitat relativement peu dense. Désormais, les pressions urbaines exercées par l’attractivité littorale favorisent le développement du modèle pavillonnaire au sein de formations assez denses.

Paysage de pression urbaine sur les marais rétro-littoraux des Olonnes (Brem-sur-Mer - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Paysage de pression urbaine sur les marais rétro-littoraux des Olonnes (Brem-sur-Mer - 2015)



Ce phénomène de report des pressions urbaines dans les secteurs de marais est également observable au sein des marais d’Olonne, mais également sur l’Ile de Noirmoutier.

Carte IGN 2013 du secteur de Saint-Jean-de-Monts (SCAN 25) en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte IGN 2013 du secteur de Saint-Jean-de-Monts (SCAN 25)



L’exposition grandissante des infrastructures et des zones d’activités
Au-delà du développement pavillonnaire, le phénomène d’épaississement de l’agglomération en direction des marais est aussi le fait de l’extension des zones d’activités artisanales et commerciales. L’aménagement des contournements des espaces urbanisés a facilité en parallèle l’émergence de giratoires en entrée de ville. Le positionnement de ces derniers s’est opéré à la rencontre des nouveaux axes de contournement et des entrées de ville historiques depuis les grandes polarités de l’intérieur. En créant de nouveaux points d’appui stratégiques en périphérie de la ville, ces giratoires sont très souvent entourés de zones d’activités florissantes ou d’équipements structurants tels que le centre hospitalier des Sables d’Olonne.

Dans le cas de Saint-Jean-de-Monts, l’urbanisation a encouragé l’aménagement d’un axe de contournement du bourg par le nord, aux abords duquel se sont implantés récemment des bâtiments d’activités qui constituent aujourd’hui un des éléments marquants de l’entrée de ville de par leur volume, leur colorimétrie et l’exposition visuelle importante depuis les marais. Le bâti est hétérogène, l’espace déstructuré et sans réflexion sur l’organisation de l’espace ni de projet cohérent d’aménagement. Les constructions sont par ailleurs hors d’échelle par rapport au paysage).

Le caractère horizontal des marais rétro-littoraux accentue l'exposition visuelle des zones d'activités placées en entrée de ville (Saint-Jean-de-Monts – 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Le caractère horizontal des marais rétro-littoraux accentue l’exposition visuelle des zones d’activités placées en entrée de ville (Saint-Jean-de-Monts – 2015)

Le développement de l'urbanisation des communes littorales se tourne vers les marais bretons vendéens (Saint-Jean-de-Monts – 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Le développement de l’urbanisation des communes littorales se tourne vers les marais bretons vendéens (Saint-Jean-de-Monts – 2015)



Un cordon dunaire soumis aux fortes pressions urbaines
La comparaison des orthophotos de 1958 et 2010 permet également de constater que les pressions urbaines s’expriment également au sein du cordon dunaire. La mise en place tardive des dispositifs de préservation des espaces naturels sur ces secteurs a laissé la place à un grignotage progressif des secteurs forestiers en vue des constructions destinées à l’habitat, mais également aux équipements divers tels que terrains de sport ou camping.

La diffusion de l'urbanisation sous une forme pavillonnaire au sein des cordons forestiers dunaires (Saint-Jean-de-Monts - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
La diffusion de l’urbanisation sous une forme pavillonnaire au sein des cordons forestiers dunaires (Saint-Jean-de-Monts - 2015)

Travaux d'extension et de rénovation d'un équipement situé au sein de la forêt domaniale des Pays de Monts (Saint- Jean-de-Monts - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Travaux d’extension et de rénovation d’un équipement situé au sein de la forêt domaniale des Pays de Monts (Saint- Jean-de-Monts - 2015)



Ce phénomène a contribué à la création d’un nouveau paysage intermédiaire entre forêt et ville, diminuant la lisibilité de la limite entre ces deux entités voire créant un effet de rupture assez brutal aussi bien qu’un effacement des transitions paysagères entre dunes et marais. A l’est de Saint-Jean-de-Monts, de nouveaux quartiers, où les densités sont généralement peu élevées, sont à la base d’un développement pavillonnaire au sein duquel l’existence de l’habitat se devine d’abord par la présence des murets et des véhicules visibles sur l’espace public, une partie de la trame boisée ayant été conservée.

La diffusion de l'urbanisation au sein des cordons forestiers dunaires est indiquée par la présence des véhicules et des murets visibles depuis l'espace public (Saint-Jean-de-Monts - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
La diffusion de l’urbanisation au sein des cordons forestiers dunaires est indiquée par la présence des véhicules et des murets visibles depuis l’espace public (Saint-Jean-de-Monts - 2015)



La propagation d’un modèle pavillonnaire diffus au sein des paysages dunaires et forestiers se retrouve régulièrement au sein de l’unité paysagère du littoral vendéen. L’île d’Yeu notamment a été le support d’une extension urbaine importante qui a favorisé la diffusion de l’habitat pavillonnaire sur toute une frange nord nord-est de son territoire. Aujourd’hui, la densité des dispositifs de protection existants sur l’île d’Yeu limite la prolifération de ce modèle. La protection est forte sur le pourtour de l’île qui est classée mais pas dans la partie centrale ou l’urbanisation connait une croissance exponentielle.

Le développement de l’hôtellerie de plein air et le durcissement du littoral
Un des phénomènes marquants des territoires littoraux vendéens depuis la moitié du XXème siècle réside dans la prolifération des terrains d’hôtellerie de plein air. L’exemple de Saint-Jean-de-Monts illustre que l’implantation de ces équipements est privilégiée à hauteur du cordon forestier dunaire, notamment au sud-est, même si des campings se sont implantés en façade des marais. Plus globalement, le tissu de ces structures est quasiment continu entre Saint-Jean-de-Monts et Saint-Hilaire-de-Riez et participe à la constitution d’un continuum sur ce secteur. L’installation des hébergements hôteliers est devenue une des composantes importantes du paysage du littoral vendéen. Les implantations sur les franges des espaces urbanisés ou en diffus le long des axes créent une visibilité forte de ces entités qui se structurent principalement sous la forme d’hébergements de type chalets ou mobilhomes alignés, constitutifs d’un durcissement progressif des équipements.

Avec le développement des chalets et des mobil homes, les silhouettes des campings sont de plus en plus urbaines (Grues - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Avec le développement des chalets et des mobil homes, les silhouettes des campings sont de plus en plus urbaines (Grues - 2015)



Par ailleurs, les sites d’hébergements hôteliers sont souvent équipés de structures imposantes (équipements ludiques liés aux piscines notamment) qui par leurs volumes constituent des éléments visuels marquants dans le paysage. Ils accueillent par ailleurs de plus en plus leurs propres commerces, ce qui tend à les rendre indépendants de leur contexte paysager et urbain.

Les sites d'hôtellerie de plein air sont souvent accompagnés de structures imposantes (Saint-Jean-de-Monts - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Les sites d’hôtellerie de plein air sont souvent accompagnés de structures imposantes (Saint-Jean-de-Monts - 2015)

Des dynamiques touristiques qui modifient les paysages

En complément du développement de l’hôtellerie de plein air, d’autres dynamiques importantes impactent les paysages littoraux.

Le développement de l’aménagement des sentiers littoraux et des pistes cyclables
Si historiquement le remblai est le lieu privilégié des promeneurs sur le littoral, les dernières décennies ont affiché une pression grandissante sur les sentiers et promenades et encouragé le développement des parcours pédestres et cyclables le long du littoral. Aménagés sur les hauteurs des côtes rocheuses comme aux Sables d’Olonne ou au niveau des cordons forestiers comme à La Faute-sur-Mer, ces sentiers arpentent des espaces de respiration, souvent concernés par des dispositifs de protection spécifiques, et accueillent désormais des équipements de type mobilier urbain en bois.

La mise en valeur des espaces publics du front de mer

Le secteur du front de mer constitue le principal secteur stratégique en termes d’image pour les cités balnéaires. L’attention portée par les collectivités sur ces secteurs s’illustre par des opérations d’aménagement et de requalification des remblais et des espaces publics. Plusieurs exemples récents sont caractéristiques de ce phénomène sur le littoral vendéen et ont contribué à modifier les paysages de front de mer, comme aux Sables d’Olonne.
Au-delà des espaces publics, chemins piétonniers, pistes cyclables, et autres aménagements, les fronts de mer sont également le support de l’implantation d’équipements structurants pour la ville, qui prennent souvent la forme d’ouvrages architecturaux contemporains. A l’image du palais des congrès Odysséa érigé en 2009 à Saint-Jean-de-Monts, ces constructions participent à l’évolution des paysages urbanisés de front de mer. Ces évolutions contribuent à modifier le paysage des fronts de mer en intégrant de nouveaux éléments bâtis contemporains qui élargissent encore la palette composés des villas traditionnels et des grands immeubles en forme de barre. Si l’esprit est celui d’afficher une image de modernité dans ces lieux stratégiques, notamment d’un point de vue touristique, il tend à déstructurer encore la composition architecturale et paysagère des fronts de mer.

Le Palais des Congrès Odyssea aménagé en 2009, donne une nouvelle modernité au front de mer de Saint-Jean-de-Monts. Il introduit également une nouvelle forme architecturale qui renforce l'esprit massif du bâti de front de mer (Saint-Jean-de-Monts – 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Le Palais des Congrès Odyssea aménagé en 2009, donne une nouvelle modernité au front de mer de Saint-Jean-de-Monts. Il introduit également une nouvelle forme architecturale qui renforce l’esprit massif du bâti de front de mer (Saint-Jean-de-Monts – 2015)



L’émergence d’un patrimoine balnéaire
La plupart des villes du littoral vendéen sont aujourd’hui concernées par l’attractivité grandissante d’un patrimoine issu de l’architecture balnéaire traditionnelle de ce secteur. La ville des Sables d’Olonne par exemple offre deux exemples de ce phénomène avec le secteur de La Chaume, ancien village de pêcheurs, et les villas balnéaires du début XXème siècle sur le front de mer. Dans les deux cas, la préservation et la mise en valeur de ces entités bâties contribuent à inscrire dans le paysage les héritages d’une architecture traditionnelle du littoral vendéen.

Le secteur de La Chaume aux Sables d'Olonne : l'ancien village de pêcheurs participe à l'attractivité touristique des Sables d'Olonne (Les Sables d'Olonne – 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Le secteur de La Chaume aux Sables d’Olonne : l’ancien village de pêcheurs participe à l’attractivité touristique des Sables d’Olonne (Les Sables d’Olonne – 2015)



Au sein de la sous-unité paysagère de l’île d’Yeu, les réflexions sur la préservation et la mise en valeur du patrimoine architectural et patrimonial sont engagées depuis longtemps. Au même titre que les paysages côtiers aux accents armoricains du sud, les éléments phares du patrimoine historique de l’île (la Citadelle, le Vieux-Château, les ports de Joinville et de la Meule) participent à l’identité paysagère du lieu.
La cohérence des politiques publiques portées par le conseil général, notamment au titre des espaces naturels sensibles, le conservatoire du littoral et les communes, permet d’envisager à moyen et long terme une véritable reconquête des secteurs les plus fragilisés (secteurs très parcellisés, cabanisés de la forêt de Longeville, de Jard, de Talmont et de la Pointe d’Arçay).

L’apparition dans le paysage de friches touristiques
A l’image des évolutions vécues sur une grande partie des territoires littoraux de la région, le littoral vendéen est en proie à un phénomène d’apparition de friches touristiques dont les causes sont plurielles. Elles correspondent notamment à un vieillissement des équipements qui ne peuvent répondre à la prolifération des normes sanitaires, de sécurité… Ce sont souvent d’anciens sites de colonies de vacances, bâtiments à l’architecture assez sommaire pouvant accueillir plusieurs dizaines de personnes, ou d’anciens campings ou hôtels. Sur le littoral vendéen, l’îlot Jeanne d’Arc à Sion-sur-l’Océan est un exemple de friches touristiques dont le délaissé constitue un contraste important avec l’attention portée aux espaces publics environnants. Le secteur fait l’objet d’un dépôt de permis de construire et d’une modification du plan local d’urbanisme afin de permettre la construction d’un établissement de thalassothérapie notamment, exemple d’une entreprise de renouvellement urbain, qui contribue à modifier le paysage urbain.

Secteur de friche touristique (Sion-sur-l'Océan - 2015) en grand format (nouvelle fenêtre)
Secteur de friche touristique (Sion-sur-l’Océan - 2015)

Le littoral vendéen, secteur de fortes pressions urbaines

Le littoral vendéen constitue un des secteurs les plus attractifs de la région (Source : DREAL, SIGLOIRE indicateurs habitat 2007-2011) en grand format (nouvelle fenêtre)
Le littoral vendéen constitue un des secteurs les plus attractifs de la région (Source : DREAL, SIGLOIRE indicateurs habitat 2007-2011)



Du nord au sud, le littoral vendéen connaît des dynamiques constructives très fortes et s’inscrit en cela parmi les territoires les plus attractifs de la région, malgré un coût du foncier très élevé. Portée par les polarités majeures que constituent Les Sables-d’Olonne, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Brétignolles ou encore Noirmoutier-en-l’Ile, c’est tout l’ensemble du littoral vendéen qui est soumis à une pression urbaine très soutenue et qui au-delà des constructions résidentielles, doit supporter l’extension des zones d’activités économiques et des sites d’hébergements de plein air qui s’apparentent de plus en plus à de petites villes. Les dispositifs de protection des espaces naturels ainsi que les plans destinés à limiter l’exposition aux risques contribuent à préserver le littoral vendéen d’un développement urbain sans limite. Les développements pavillonnaires récents tendent ainsi à se reporter sur les façades rétro-littorales, notamment dans les secteurs de marais, et contribuent ainsi à modifier les paysages de transition entre ces espaces.

Le parc éolien des Deux îles, une évolution du paysage maritime

Le projet du parc éolien des Deux îles qui doit voir le jour entre l’île d’Yeu et l’île de Noirmoutier constituera à terme un élément marquant du paysage maritime. Au total, 62 éoliennes de 8mW chacune sont prévues sur une surface de 82 km² distante de 17km de Noirmoutier et de 12 km de l’île d’Yeu. Depuis novembre 2014, les groupes de travail engagés dans la concertation sur le projet ont débuté. (Source : Conseil Général de la Vendée).