Les caractères des marches entre Anjou et Bretagne

publié le 18 décembre 2015 (modifié le 27 décembre 2016)

Un paysage sur un relief en « tôle ondulée », orienté nord-ouest/sud-est

Une histoire géologique fondatrice d’un paysage orienté
La présence d’un socle précambrien renvoie à des épisodes très anciens de l’histoire géologique qui remontent à plus de 600 millions d’années. A cette époque, la région qui correspond aujourd’hui à la Bretagne était dans une période importante d’orogenèse (formation de massif montagneux).

Carte géologique de l'unité paysagère (source BRGM) en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte géologique de l’unité paysagère (source BRGM)

Ainsi se met en place une véritable "cordillère ligérienne" qui, bien qu’elle soit totalement érodée, laisse transparaître aujourd’hui ses racines clairement orientées est/ouest. Les épisodes de transgression marine ultérieurs, notamment à l’Ordovicien (- 450 millions d’années), ont amené les grès avec des intercalations de minerais de fer dont l’exploitation va marquer beaucoup plus tard le paysage. La formation des Alpes va faire rejouer ce vieux socle en le fracturant sur des directions nord-ouest/sud-est, les failles vont ainsi ré-accentuer les racines des vieux plis et l’érosion va redessiner progressivement les reliefs dégageant les grès qui forment aujourd’hui ces crêtes alignées.

Coupe géologique de principe nord/sud sur le Segréen et les Mauges (Source : atlas des paysages de Maine-et-Loire) en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe géologique de principe nord/sud sur le Segréen et les Mauges (Source : atlas des paysages de Maine-et-Loire)

Par ailleurs, les dépôts de schistes et de schistes ardoisiers sur les sites de Noyant-la-Gravoyère, Combrée, La Pouëze, Renazé ont fait l’objet d’une exploitation importante (mines bleues et mines de fer).

Repères paysagers sur le segréen constitué par les anciens chevalements des mines de fer du Bois II (Nyoiseau) en grand format (nouvelle fenêtre)
Repères paysagers sur le segréen constitué par les anciens chevalements des mines de fer du Bois II (Nyoiseau)

Front de taille des ardoisières de Misengrain émergeant de la trame bocagère (Noyant-la-Gravoyère) en grand format (nouvelle fenêtre)
Front de taille des ardoisières de Misengrain émergeant de la trame bocagère (Noyant-la-Gravoyère)

Un relief « en tôle ondulée » qui oriente la structure du paysage

Carte du relief de l'unité paysagère en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte du relief de l’unité paysagère

Schématiquement, le relief de cette unité donne au paysage un aspect de tôle ondulée : une succession de vallons et de crêtes orientés nord-ouest/sud-est créent de véritables phénomènes d’alternances dans le paysage.

Vue du val de Petit Don, dominé par la crête de la forêt d'Ancenis, depuis la crête du Moulin de Rochemort (Grand Auverné) en grand format (nouvelle fenêtre)
Vue du val de Petit Don, dominé par la crête de la forêt d’Ancenis, depuis la crête du Moulin de Rochemort (Grand Auverné)

Ainsi contrastent les belvédères sur les crêtes offrant de larges panoramas sur le paysage et les vues cadrées des vallées où succèdent les ambiances intimistes. Avec ces grandes ondulations du relief, la notion de covisibilités est très présente dans ce paysage. Ainsi, les vestiges de moulins à vents qui jalonnaient autrefois ces crêtes constituent encore aujourd’hui avec les clochers des repères forts sur l’horizon. L’important chevelu de cours d’eau dans les vallées encaissées est quant à lui exploité depuis longtemps par les retenues d’eau des moulins à eau et les lavoirs qui constituent un patrimoine encore présent.

Ancien moulin de Rochemort marquant la crête du Grand-Auverné en grand format (nouvelle fenêtre)
Ancien moulin de Rochemort marquant la crête du Grand-Auverné

Une lecture du paysage orientée
La direction de découverte du paysage joue de façon considérable sur les impressions laissées par ce dernier et sur la lisibilité du paysage de l’unité : La perception de ce paysage orienté génère des phénomènes d’alternances très forts quand on traverse l’unité du nord vers le sud et au contraire une perception très homogène et régulière quand on le traverse d’est en ouest :

  • La découverte par une direction perpendiculaire aux lignes structurantes dévoile un paysage ouvert très lisible, très structuré, très organisée qui joue sur l’alternance entre les paysages en ‘creux’ (ambiance de vallons d’échelle plus intime) et ceux en hauteur d’échelle majestueuse. Le regard joue et se laisse porter par la kyrielle de relais visuels qui s’offrent à lui : village, formations végétales, habitat rural dispersé, patchwork de textures et de couleurs dessiné par les champs et cultures.
Un paysage bocager qui se lit sur les ondulations du relief dans les perceptions nord/sud du paysage (Bouillé-Ménard) en grand format (nouvelle fenêtre)
Un paysage bocager qui se lit sur les ondulations du relief dans les perceptions nord/sud du paysage (Bouillé-Ménard)

  • La découverte de ce paysage par une direction parallèle aux lignes structurantes est quant à elle très différente si l’on se trouve sur une ligne de crête ou au contraire dans un creux. Dans le premier cas, le paysage s’offre visuellement de part et d’autre de la ligne de crête, révélant la structure très forte et les lignes de crête successives. Dans le second cas en revanche, les ambiances paysagères sont moins franches, plus confuses, plus ou moins harmonieuses. Le paysage est semi-ouvert à fermé. Les fonds sont parfois très plats (exemple au sud de l’unité) et parfois ondulés… Il n’existe pas de constante, pas d’ambiance majeure.
Une lecture plus confuse du paysage dans l'axe des vallons bocagers (Bouillé-Ménard) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une lecture plus confuse du paysage dans l’axe des vallons bocagers (Bouillé-Ménard)

Des boisements et une trame bocagère qui structurent l’espace agricole dans le sens du relief

Des lignes de crêtes boisées
Un des éléments marquants de cette unité est la présence de grands ensembles boisés sur les crêtes du relief. Les sols étant plus pauvres sur ces terres hautes des crêtes gréseuses, la valorisation agronomique n’était pas véritablement rentable. Les landes, puis les forêts se sont donc largement développées sur ces crêtes.

Des boisements et forêts qui soulignent les crêtes gréseuses et marquent l'horizon (Sion-les-Mines) en grand format (nouvelle fenêtre)
Des boisements et forêts qui soulignent les crêtes gréseuses et marquent l’horizon (Sion-les-Mines)

contraste d'ambiance forestière entre la forêt de feuillus d'Ancenis (Riaillé) et les conifères de la forêt de Juigné (Juigné-des-Moutiers) en grand format (nouvelle fenêtre)
contraste d’ambiance forestière entre la forêt de feuillus d’Ancenis (Riaillé) et les conifères de la forêt de Juigné (Juigné-des-Moutiers)

Une trame bocagère semi-ouverte qui souligne et structure les pentes
L’unité est dominée par l’élevage, avec à la fois une tradition de production de viande bovine et de volailles. Ainsi, autour de Châteaubriant, le paysage est marqué par des élevages porcins et volaillers en hors sol ainsi que des troupeaux ovins plus présents à l’est. L’élevage bovin, lié à une production laitière, domine sur le reste du territoire. Cela se traduit par un paysage de bocage avec une trame de haies encore très dense par endroits, principalement à l’est et au nord de l’unité. Dans cette trame de haies alternent pâtures et cultures dont les parcelles de plus en plus grandes tendent à ouvrir la maille bocagère. Ce dynamisme agricole se traduit également par un bâti souvent monumental lié à l’activité agro-industrielle de transformation des productions agricoles.

Une trame bocagère qui souligne les ondulations du relief (La- Meignanne) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une trame bocagère qui souligne les ondulations du relief (La- Meignanne)

Sur les pentes et ondulations les plus fortes, les haies soulignent dans le sens de la pente les reliefs des coteaux ou marquent les courbes de niveau. Cette trame végétale superposée au jeu topographique engendre des écrans végétaux successifs, constituant un paysage de qualité.
Les versants moins pentus des coteaux ou les plateaux sont soulignés quant à eux par une trame bocagère beaucoup plus distendue où la polyculture domine sur l’élevage. Là, les vues sont plus longues et ouvertes et les silos y constituent de véritables points de repères.

Sur les zones les plus planes une trame bocagère plus distendue qui révèle le bâti rural et les silos liés aux cultures (Vern-d'Anjou) en grand format (nouvelle fenêtre)
Sur les zones les plus planes une trame bocagère plus distendue qui révèle le bâti rural et les silos liés aux cultures (Vern-d’Anjou)

La végétation spécifique des fonds de vallées humides et des prairies inondables suit également la structuration est/ouest du paysage. Ainsi se distinguent par leurs couleurs spécifiques, la finesse de leur feuillage les saules, les frênes, les noisetiers et les aulnes qui composent l’essentiel de la ripisylve. Ils laissent place au chêne dans les haies bocagères au réseau relativement dense des prairies inondables ou sur les versants plus abrupts des vallées où ils sont ourlés de landes.

Pour en savoir plus sur les paysages de bocage

Une spécificité paysagère liée à l’industrie minière et des carrières

Loin de constituer un caractère identitaire du paysage, les signes visibles des activités minières et des carrières constituent des particularités importantes sur l’ensemble de l’unité, dont les fronts de taille et les chevalements sont encore bien lisibles dans le paysage.
A partir du XVIIème siècle, la mise en œuvre de la technique des hauts-fourneaux participe à un nouvel essor de l’activité métallurgique, qui permet de valoriser les nombreuses forêts de l’unité. De nombreux sites de forges apparaissent dans le paysage notamment au niveau des principales vallées où l’on utilisait à la fois l’énergie hydraulique et les ressources en boisements. C’est le cas notamment des forges de Moisdon-la-Rivière dont on lit encore aujourd’hui l’activité intense au regard des éléments architecturaux qui ont perduré, grâce notamment au classement du site.

Paysage patrimonial industriel du site classé des Forges Neuves (Moisdon-la-Rivière) en grand format (nouvelle fenêtre)
Paysage patrimonial industriel du site classé des Forges Neuves (Moisdon-la-Rivière)

L’arrivée du coke comme combustible et de la machine à vapeur révolutionne encore une fois les techniques de la métallurgie et donne notamment naissance à la forge de la Jahotière à d’Abbaretz. L’exploitation des richesses du sous-sol donne par ailleurs naissance à l’une des curiosités de l’unité, la montagne d’Abbaretz, terril issu de la mine d’étain à ciel ouvert exploité jusque dans les années 1950.

Paysage singulier du terril d'Abbaretz qui offre un point de vue privilégié sur l'ensemble des marches entre Anjou et Bretagne en grand format (nouvelle fenêtre)
Paysage singulier du terril d’Abbaretz qui offre un point de vue privilégié sur l’ensemble des marches entre Anjou et Bretagne

Si les sites ardoisiers ne sont plus en activité, les marches entre Anjou et Bretagne sont encore aujourd’hui marquées par de nombreux sites d’extraction à ciel ouvert et d’infrastructures qui leur sont liées : les premiers contrastent généralement sur la palette verdoyante du bocage par des couleurs franches et nettes ocres de leur front de taille, les seconds imposent des volumes bâtis impressionnants. (Exemples : Chazé-Henry – Saint-Michel-et-Chanveaux - La Cornuaille – Saint-Aubin-des-Châteaux – Erbray)
Ce patrimoine industriel se traduit aussi plus indirectement dans l’organisation de certains bourgs qui présentent des formes urbaines spécifiques des secteurs miniers (de type coron) : alignement des maisons toutes identiques sur des voiries larges. (Exemple : Noyant-La-Gravoyère - Bel-Air – Combrée - Nyoiseau)

Quartier d'habitations ouvrières de type corons de la Cité du Bois II (Nyoiseau) en grand format (nouvelle fenêtre)
Quartier d’habitations ouvrières de type corons de la Cité du Bois II (Nyoiseau)

Un habitat rural traditionnellement diffus et intégré à un cadre végétal

Un habitat diffus typique du bocage
Sur ce territoire traditionnellement d’élevage, le bâti s’implante de manière diffuse au coeur des prairies et cultures délimitées par la trame bocagère. En dehors des bourgs très denses, l’exploitation est isolée et souvent à l’écart des voies de distribution.

Une implantation diffuse du bâti dans le bocage avec des volumes qui s'implantent de manière linéaire les uns par rapport aux autres (Noyant-la-Gravoyère) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une implantation diffuse du bâti dans le bocage avec des volumes qui s’implantent de manière linéaire les uns par rapport aux autres (Noyant-la-Gravoyère)

Les fermes traditionnelles sont d’ampleurs variables, parfois très modestes et petites, parfois vastes et cossues. L’organisation des volumes les uns par rapport aux autres, souvent de manière linéaire à l’instar des longères bretonnes, offre toujours un équilibre entre végétal et bâti agréable.

Des matériaux de construction homogènes
Schistes et ardoises constituent les principaux matériaux de construction. Ils sont souvent enduits (matériaux locaux) avec entourage des ouvertures souvent en briques et exceptionnellement en tuffeau (provenant souvent du Saumurois) signe de richesse du propriétaire.

Des murs de schiste local et des entourages de tuffeau qui rappellent la proximité de l'Anjou blanc (Saint- Clément-de-la-Place) en grand format (nouvelle fenêtre)
Des murs de schiste local et des entourages de tuffeau qui rappellent la proximité de l’Anjou blanc (Saint- Clément-de-la-Place)

Ces matériaux sombres confèrent à la maison un aspect sévère, rappelant la maison du pays de Rennes. Les habitations adoptent un plan en longueur, regroupant habitations et dépendances au sein du même bâtiment, avec parfois des appentis de part et d’autre de la construction principale. Le plus souvent, la construction ne présente qu’un seul niveau avec un grenier. On observe un léger exhaussement de la toiture au-dessus des lucarnes, et souvent des linteaux en poutres de bois.

Typologies architecturales des marches entre Anjou et Bretagne (Sources : Atlas des paysages de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire) en grand format (nouvelle fenêtre)
Typologies architecturales des marches entre Anjou et Bretagne (Sources : Atlas des paysages de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire)

Un bâti agricole contemporain plus prégnant dans le paysage
L’évolution du système de cultures et des techniques agricoles a engendré la construction de nouvelles dépendances, volumes parallélépipédiques souvent en bardage métallique clair (bâtiment de stockage ou d’élevage hors sol). Ces bâtiments ont contrairement à l’habitat traditionnel des volumes imposants et massifs, des couleurs claires qui contrastent fortement avec le bâti traditionnel ont un impact visuel très marquant, notamment sur les secteurs où la trame bocagère est moins dense. De même le développement des grandes cultures sur les plateaux s’est accompagné de la mise en place de silos qui constituent aujourd’hui de véritables points de repère dans le bocage.

Des bâtiments d'élevage qui accompagnent les anciens corps de fermes et se distinguent par leur volume et leurs matériaux de construction (La Selle-Craonnaise) en grand format (nouvelle fenêtre)
Des bâtiments d’élevage qui accompagnent les anciens corps de fermes et se distinguent par leur volume et leurs matériaux de construction (La Selle-Craonnaise)

Un patrimoine de châteaux qui se distingue par la dimension de ses parcs
Le paysage des marches entre Anjou et Bretagne est également ponctué d’importants châteaux, qui s’ils sont peu nombreux n’en sont pas moins imposants. Peu visibles à première vue, ils se distinguent avant tout par l’importance de leur domaine et leur parc. On perçoit d’abord la présence d’une longue allée bordée d’un double alignement qui s’étire dans la campagne pour se terminer sur une grille monumentale ou une longue perspective ouverte dans un boisement. Flanqués de bois voire s’appuyant sur des forêts, les imposantes façades ne se découvrent souvent qu’au dernier moment ou dans l’enfilade d’une longue perspective.

Perspective de l'allée boisée marquant l'axe du Château de la Motte-Glain (La Chapelle-Glain) en grand format (nouvelle fenêtre)
Perspective de l’allée boisée marquant l’axe du Château de la Motte-Glain (La Chapelle-Glain)

Château de la Villenière adossé de deux ensembles boisés (La Pouëze) en grand format (nouvelle fenêtre)
Château de la Villenière adossé de deux ensembles boisés (La Pouëze)

Des forteresses des marches de Bretagne au maillage actuel de pôles urbains

La frontière des marches de Bretagne
L’unité appartient au Moyen-Âge à la Marche de Bretagne. Apparue au VIIIème siècle, la Marche de Bretagne est une zone stratégique, espace d’échanges économiques, sociaux et culturels, mais aussi terrain d’affrontements et de rivalités entre ducs de Bretagne et rois de France. Une ligne de forteresses s’érige alors de Dol-de-Bretagne à Pornic en passant par Fougères, Vitré ou Clisson (côté breton), à laquelle répondent côté français les places fortes du Mont-Saint-Michel, Pouancé, Tiffauges ou Noirmoutier.

Château de Châteaubriant et carte des forteresses des marches de Bretagne (Source : Atlas des paysages de Loire- Atlantique) en grand format (nouvelle fenêtre)
Château de Châteaubriant et carte des forteresses des marches de Bretagne (Source : Atlas des paysages de Loire- Atlantique)

Au coeur de cette « frontière » aujourd’hui oubliée, les châteaux de Châteaubriant et Pouancé, marquent sur leur promontoire dominant la vallée le paysage des anciennes villes « frontière » des marches de Bretagne. Ces villes sont très tôt devenues des zones d’échanges économiques majeures.

Forteresse de Pouancé dominant la vallée de la Verzée (Pouancé) en grand format (nouvelle fenêtre)
Forteresse de Pouancé dominant la vallée de la Verzée (Pouancé)

Témoignent de cette histoire non seulement les forteresses majeures mais aussi un patrimoine à la fois matériel et immatériel : abbayes, foires, forêts, manoirs, routes, ou même la toponymie. Cela explique la formation très ancienne de « gros bourgs » et de villes qui jalonnent cette frontière. Aujourd’hui le territoire est encore maillé de pôles urbains qui se distinguent des bourgs de l’unité non seulement par leur concentration économique mais aussi par les paysages résolument urbains de leur centre : Segré, Châteaubriant, Pouancé, Candé.

Des bourgs repères sur les crêtes ou à l’accroche des vallées
Au Sud-Ouest de l’unité, on remarque que l’implantation des bourgs et hameaux s’effectue plutôt en crête, comme dans le cas de la commune d’Abbaretz ou de Freigné.

Bourg perché de Freigné, un repère sur les crêtes qui marque l'horizon (Freigné) en grand format (nouvelle fenêtre)
Bourg perché de Freigné, un repère sur les crêtes qui marque l’horizon (Freigné)

Au Nord de l’unité, les bourgs sont souvent structurés sur les cours d’eau, à l’exemple de Saint Aubin des Châteaux.

Principe de développement linéaire sur les plateaux et les pentes douces en continuité urbaine avec le noyau ancien implanté sur les vallées en grand format (nouvelle fenêtre)
Principe de développement linéaire sur les plateaux et les pentes douces en continuité urbaine avec le noyau ancien implanté sur les vallées

Bourg de Saint-Mars-la-Jaille implanté sur la haute vallée de l'Erdre à l'articulation des marches entre Anjou et Bretagne et les contreforts ligériens vers l'Erdre et le Segréen en grand format (nouvelle fenêtre)
Bourg de Saint-Mars-la-Jaille implanté sur la haute vallée de l’Erdre à l’articulation des marches entre Anjou et Bretagne et les contreforts ligériens vers l’Erdre et le Segréen

Un réseau d’infrastructures marquantes
Le réseau routier est structuré en étoile autour de Châteaubriant. Les axes majeurs sont la RN 171, liaison est-ouest qui relie Saint-Nazaire à Laval et la D775, liaison Angers-Rennes. Ils constituent des vecteurs de diffusion du développement urbain important (cf. volet dynamique des paysages).
Le réseau ferré en fonctionnement se limite au tronçon Châteaubriant-Rennes. La ligne Nantes Châteaubriant est réexploitée depuis 2014 sous forme d’un tram-train.
De nombreuses éoliennes sont implantées sur l’unité paysagère. Cela se traduit par des jeux de covisibilités déjà bien lisibles d’un parc à l’autre, voire de saturation visuelle.

Parc éolien marquant les crêtes du nord de l'unité (Issé) en grand format (nouvelle fenêtre)
Parc éolien marquant les crêtes du nord de l’unité (Issé)

Pour aller plus loin sur le patrimoine culturel et naturel

Patrimoine culturel :

Patrimoine naturel :

Sources bibliographiques

  • CERESA, Atelier TRIGONE. Atlas des paysages de la Mayenne. 4 tomes. DIREN Pays-de-la-Loire, DDE Mayenne, 1999.
  • VU D’ICI, AGENCE ROUSSEAU, ALTHIS, AQUALAN. Atlas des paysages de Loire-Atlantique. DREAL des Pays de la Loire, DDTM de Loire-Atlantique. 2010.
  • BOSC & PIGOT, VU d’ICI, Bruno DUQUOC. Atlas des paysages de Maine-et-Loire. Département de Maine-et-Loire, DIREN, Pays de la Loire, DDE Maine-et-Loire Version éditée Le Polygraphe, 2002.
  • BOSC & PIGOT, VU d’ICI, Bruno DUQUOC (Architecte). Dossier Etude de l’Atlas de paysages de Maine et Loire. 1999 – 2001.