Les caractères des corniches des Alpes Mancelles et des Avaloirs

publié le 7 décembre 2015 (modifié le 28 décembre 2016)

Des synclinaux de roches dures qui structurent le paysage

Carte géologique de l'unité paysagère en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte géologique de l’unité paysagère



Surélevée au tertiaire et constituée pour l’essentiel de roches dures (grès armoricains et filons de porphyre de l’Ordovicien), cette unité comprend les principaux points culminants de la région. Les accidents majeurs du relief correspondent aux synclinaux surélevés au tertiaire qui traversent le secteur d’est en ouest :

  • Le synclinal de Pail entre le Horps et Pré en Pail aligne crêtes gréseuses et buttes de manière très lisible sur l’horizon des plateaux schisto-gréseux du briovérien ;
  • Le synclinal de Mortain – Bagnoles, au nord de Couptrain, s’étire jusque dans la Manche et charpente le coteau sur cette direction armoricaine.
    Ces matériaux de base (granits schistes et grès) sont mis en œuvre dans l’architecture et dans le petit patrimoine de calvaires notamment.
Gneiss et granit mis en oeuvre dans l'architecture rurale et le petit matrimoine (Ferme à Champfrémont et Calvaire à Saint-Georges-le-Gaultier) en grand format (nouvelle fenêtre)
Gneiss et granit mis en oeuvre dans l’architecture rurale et le petit matrimoine (Ferme à Champfrémont et Calvaire à Saint-Georges-le-Gaultier)

Un relief ample, charpenté de collines et aux vallées encaissées

Bloc-diagramme de principe de la géomorphologie de l'unité paysagère (dessin Vu d'ici d'après une coupe de principe établie par le PNR Normandie Maine) en grand format (nouvelle fenêtre)
Bloc-diagramme de principe de la géomorphologie de l’unité paysagère (dessin Vu d’ici d’après une coupe de principe établie par le PNR Normandie Maine)



Le relief tourmenté et chahuté est un élément identitaire des paysages de cette unité. On distingue ainsi dans le paysage trois éléments structurels qui en font le socle :

  • Les grandes crêtes et buttes qui dominent le paysage et marquent les horizons. Elles sont d’autant plus lisibles qu’elles sont recouvertes de grands ensembles forestiers du fait de la pauvreté de leurs sols. Ces points culminants lorsqu’ils sont dégagés ou aménagés de belvédères offrent de larges panoramas sur la campagne environnante avec une très grande profondeur de vue. Culminant de la région à 416m d’altitude, le Mont des Avaloirs offre avec son observatoire un point de vue privilégié sur les paysages alentours.
Horizon marqué par la crête boisée de la corniche de Pail depuis la campagne de Saint-Pierre-de-Nids en grand format (nouvelle fenêtre)
Horizon marqué par la crête boisée de la corniche de Pail depuis la campagne de Saint-Pierre-de-Nids

  • Un plateau schisto-granitique ondulé qui constitue le socle de ce paysage.
Un plateau aux courbes amples sur lesquelles se détachent les grandes crêtes (Javron-les-Chapelles) en grand format (nouvelle fenêtre)
Un plateau aux courbes amples sur lesquelles se détachent les grandes crêtes (Javron-les-Chapelles)

  • Des vallées encaissées aux allures de petites gorges montagnardes. Modelé en creux par le réseau hydrographique, le plateau bocager retrouve un relief plus vigoureux. Peinant à se frayer un chemin dans les roches dures, les vallées serpentent cadrées par des coteaux très abrupts avec parfois des aplombs rocheux spectaculaires. Caractéristiques du secteur des Alpes Mancelles, les pierriers, reliques périglaciaires du quaternaire, interrompent les boisements du coteau et ouvrent les vues sur la vallée de la Sarthe Les vues sont cadrées, l’horizon proche et le paysage du plateau ou des monts n’y est pas visible.
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Encaissement de la vallée de la Sarthe dans les coteaux escarpés marqués par des pierriers interrompant les boisements à Saint-Léonard-des-Bois

Un château d’eau naturel de la région

En position élevée et particulièrement perméable, le grès des crêtes repose sur des roches imperméables telles que les schistes et les granites. Ainsi on retrouve de nombreuses sources au pied des massifs qui alimentent notamment les rivières de la Sarthe et de la Mayenne. L’eau court partout dans ce paysage. Elle se distingue sous l’épaisse ripisylve par son murmure. Contrairement aux rivières souvent indolentes du reste de la région, les ruisseaux prennent parfois ici des allures de petits torrents très pittoresques pour aller se jeter dans les principales vallées encaissées qui font l’identité de ce paysage : la Mayenne, la Sarthe et le Sarthon.

Des cours d'eau qui prennent des allures de petits torrents (la Mayenne à Neuilly-le-Vendin) en grand format (nouvelle fenêtre)
Des cours d’eau qui prennent des allures de petits torrents (la Mayenne à Neuilly-le-Vendin)

Une structuration étagée du paysage

Cette unité se caractérise par une occupation du sol étagée qui renvoie à la tradition agricole de polyculture élevage du territoire :

  • Les fonds de vallées sont en général ouverts par un cordon de petites prairies de fauche ou de pâtures humides
  • Les coteaux les plus abrupts sont soit à nu (pierriers, aplombs rocheux) ou recouverts de landes ou de boisements
  • Les coteaux les moins pentus sont structurés par un réseau bocager souvent dense qui délimite les prairies de pâture et dessine la topographie avec ses talus anti-érosifs parfois accompagnés de murets d’épierrage.
  • Le plateau présente une maille bocagère plus distendue qui structure encore les parcelles de grandes cultures (céréales, cultures fourragères).
  • Les monts sont coiffés de forêts (exploités pour certains autrefois en taillis à courte rotation pour les besoins de l’industrie du fer) et souvent ourlées d’une maille bocagère importante.
Un paysage étagé qui alterne plateaux céréaliers, vallées bocagères et crêtes boisées en grand format (nouvelle fenêtre)
Un paysage étagé qui alterne plateaux céréaliers, vallées bocagères et crêtes boisées

Les paysages forestiers des monts

Accentuant les reliefs de la corniche de Pail et des Avaloirs, les forêts de Pail et de Multonne présentent une véritable diversité d’ambiances paysagères liées à un ensemble de milieux et de formations végétales variées :

Ambiance de sous-bois de fougères dans une chênaie de la forêt de Multonne (Pré-en-Pail) en grand format (nouvelle fenêtre)
Ambiance de sous-bois de fougères dans une chênaie de la forêt de Multonne (Pré-en-Pail)



Des chênaies acidophiles (liées à l’acidité des sols sur le socle gréseux armoricain), localement en mélange avec de la hêtraie à houx qui donne par endroit des ambiances de cathédrale végétale. On retrouve cette formation surtout sur le versant est de la corniche de Pail. Par endroit la pauvreté des sols limite la croissance des arbres ce qui peut donner des ambiances de forêt d’échelle réduite.

Ambiance graphique et régulière des plantations de pins sur la corniche de Pail (Saint-Cyr-en-Pail) en grand format (nouvelle fenêtre)
Ambiance graphique et régulière des plantations de pins sur la corniche de Pail (Saint-Cyr-en-Pail)


Des secteurs d’exploitation enrésinés qui se distinguent dans le paysage par un feuillage plus sombre et une implantation plus régulière des boisements. Cette sombre forêt persistante peut avoir un caractère très austère en hiver

Carte des ensembles forestiers de l'unité paysagère en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte des ensembles forestiers de l’unité paysagère

Des paysages de landes qui accompagnent les monts boisés ou les coteaux de La Sarthe

Les landes sèches et humides à Ericacées et Molinie, tourbières acides à Sphaignes, prairies humides et végétation aquatique ouvrent ponctuellement le paysage soit sur des clairières à l’intérieur de la forêt soit en dégageant de spectaculaires panoramas sur les versants des monts. Ces landes se distinguent particulièrement par des tâches violacées dans le paysage à la saison de floraison des bruyères et callunes. On les retrouve également à l’appui des pierriers dans le site classé des Alpes Mancelles.

Une lande aux couleurs contrastée sur les pierriers et coteaux de la Sarthe (Saint-Léonard-des-Bois) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une lande aux couleurs contrastée sur les pierriers et coteaux de la Sarthe (Saint-Léonard-des-Bois)

Un paysage bocager souvent dense, original par sa gestion en têtards ou haies taillées

Le quadrillage bocager est généralement bien lisible sur les versants. La continuité du maillage souligne le relief et renforce la lisibilité des paysages. Le bocage est généralement dense et constitué de haies de bonne qualité (regroupant les strates arborées, arbustives et herbacées dans lesquelles dominent chêne, le hêtre, le châtaignier (avec sa silhouette noueuse) et le merisier.

Gestion du bocage pour retrouver les formes traditionnelles de têtard dans les haies (Javron-les- Chapelles) en grand format (nouvelle fenêtre)
Gestion du bocage pour retrouver les formes traditionnelles de têtard dans les haies (Javron-les- Chapelles)



Outre la densité particulièrement forte du maillage bocager sur cette unité, ce qui le distingue également c’est son mode de gestion perpétué aujourd’hui par des actions menées notamment en collaboration avec le PNR pour la préservation des espèces :

  • La conduite traditionnelle des arbres en têtard est réinitiée en travaillant notamment sur les anciens têtards pour les ramener à leur silhouette initiale ;
  • La taille de haies arbustives donne une image très entretenue du bocage et dégage souvent les vues sur les coteaux ;
  • L’ancienne conduite en plessage des haies peut localement être visible mais n’est pas aujourd’hui un mode de gestion perpétué.

Les vergers de production sont aujourd’hui peu nombreux et localisés le plus souvent à l’appui des hameaux. On perçoit également quelques vergers de pommiers à cidre et de poiriers à poiré, implantés dans des vallons, qui renforcent l’ambiance « bucolique » de certains sites.

Verger de poiriers extensif sur une pâture en frange de l'unité (Saint-Julien-du-Terroux) en grand format (nouvelle fenêtre)
Verger de poiriers extensif sur une pâture en frange de l’unité (Saint-Julien-du-Terroux)



Sur le plateau, l’ouverture de la maille bocagère pour les besoins des grandes cultures dégage de longues perspectives qui se terminent sur l’horizon des monts boisés.

Un développement des grandes cultures qui ouvrent la maille bocagère et les vues sur le plateau ou les coteaux les plus doux (Villepail) en grand format (nouvelle fenêtre)
Un développement des grandes cultures qui ouvrent la maille bocagère et les vues sur le plateau ou les coteaux les plus doux (Villepail)

Une architecture qui croise les influences de la Bretagne, du Maine et de la Normandie

Une architecture rurale qui s'appuie sur les matériaux locaux mais croise les styles bretons normands et du Maine (Javron : source CAUE de Mayenne) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une architecture rurale qui s’appuie sur les matériaux locaux mais croise les styles bretons normands et du Maine (Javron : source CAUE de Mayenne)



Si l’utilisation des matériaux locaux (granite, schiste et grès roussard, encadrement de brique) ancre le bâti dans l’identité du Maine par les jeux de couleurs et de textures, les influences bretonnes se font sentir avec l’habitat en longère et les souches de cheminée sur pignon. Les toitures très pentues recouvertes d’ardoise ou de tuile plate ne sont pas quant à elles sans rappeler la Normandie voisine.

Un habitat rural organisé autour d'une cour (source CAUE de la Sarthe) en grand format (nouvelle fenêtre)
Un habitat rural organisé autour d’une cour (source CAUE de la Sarthe)



Traditionnellement le bâti rural est organisé autour d’une cour rectangulaire exposée au sud ; le logement présente donc une dissymétrie avec une façade ouverte sur la cour et une façade quasi aveugle exposée au Nord ou aux vents d’ouest, où l’on retrouve les annexes du logis sous un prolongement du toit. Pour la protéger de l’humidité, la ferme est fréquemment surélevée et on y accède par un perron. Les dépendances encadrent la cour souvent refermée par la grange en face du logis. Ces ensembles sont aujourd’hui parfois masqués par les nouveaux bâtiments d’exploitation ou d’élevage et le développement de pavillons à l’accroche des hameaux.

Les nouveaux bâtiments d'exploitation qui prolongent et masquent parfois les anciens corps de ferme (corniche de Pail) en grand format (nouvelle fenêtre)
Les nouveaux bâtiments d’exploitation qui prolongent et masquent parfois les anciens corps de ferme (corniche de Pail)

Une implantation du bâti et des bourgs qui joue avec la pente

L’implantation de l’habitat en zone rurale est très diffuse comme traditionnellement dans les paysages bocagers : les hameaux anciens sont espacés en moyenne de 500m et s’articulent à la charnière entre le plateau et les vallées : ils sont ainsi au cœur du système de polyculture élevage, entre les zones de pâtures des vallées et les zones de cultures du plateau.

Une implantation diffuse du bâti rural en charnière entre le plateau et les vallées (secteur nord de Villepail) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une implantation diffuse du bâti rural en charnière entre le plateau et les vallées (secteur nord de Villepail)



L’implantation primitive des bourgs de cette unité paysagère s’est effectuée en fonction des particularités du relief assez mouvementé et du rôle défensif de ce secteur proche de la Normandie. C’est souvent autour d’un château érigé sur un éperon rocheux ou une motte féodale, que se développent les bourgs : Couptrain, Villaines-la-Juhel, Saint-Ceneri-le-Gerei. Ils se concentrent généralement sur un coteau, le relief accidenté facilitant l’installation hors des zones humides des fonds de vallées, plus rarement sur la crête (Le Ribay). L’implantation plus pittoresque en fond de vallée se retrouve principalement sur les vallées de la Sarthe comme Saint-Léonard-des-Bois implanté sur un promontoire dans un méandre de la Sarthe, ou comme Saint-Paul-le-Gaultier étagé sur le versant sud de la vallée.

Des bourgs implantés en crête qui dominent les vallées (Neuilly-le-Vendin) en grand format (nouvelle fenêtre)
Des bourgs implantés en crête qui dominent les vallées (Neuilly-le-Vendin)

Des bourgs à l'habitat traditionnellement dense (Saint-Paul-le-Gaultier) en grand format (nouvelle fenêtre)
Des bourgs à l’habitat traditionnellement dense (Saint-Paul-le-Gaultier)



C’est sans doute le caractère défensif de ce territoire et la gestion en terrasses soutenues de murs qui explique la morphologie très dense du bâti ancien. Dans les bourgs, le parcellaire étroit par économie d’espace, a conduit à la construction à l’alignement sur rue de demeures typiques à deux pièces superposées. On retrouve également dans le bâti du XIXème des maisons de tisserands. Le premier niveau surélevé est accessible par des escaliers. La cave en demi-niveau, éclairée par une petite fenêtre, accueillait le métier à tisser le lin, le chanvre ou la laine.

La présence ancienne d’arbres d’alignements sur la rue principale (attestée par de nombreuses cartes postales anciennes) était un des éléments caractéristiques des bourgs ruraux. Ces alignements ont souvent été remplacés voir supprimés pour des besoins de réfection de chaussée.

Une rue principale de bourg traditionnellement plantée d'un double alignement (Javron-les-Chapelles) en grand format (nouvelle fenêtre)
Une rue principale de bourg traditionnellement plantée d’un double alignement (Javron-les-Chapelles)



Sur les bourgs les plus proches des grands axes viaires, les extensions urbaines pavillonnaires plus distendues contrastent aujourd’hui fortement avec ces noyaux anciens. Elles s’intègrent par ailleurs souvent très mal dans la pente et se distinguent par leurs forts talus de terrassements.

Extensions pavillonnaires très lisibles de la frange sud de Javron-le-Chapelles en grand format (nouvelle fenêtre)
Extensions pavillonnaires très lisibles de la frange sud de Javron-le-Chapelles

Des paysages qui sont le cadre d’un tourisme vert

Par sa situation géographique, à proximité d’agglomérations importantes et sa position de point culminant de la Sarthe, le site offre un attrait touristique non négligeable. Cela se traduit par l’aménagement de belvédères (comme au Mont des Avaloirs) et points de vue intégrés dans de nombreux circuits de randonnée à la fois pédestres (présence de GR du Pays de Mayenne Profonde et GR 36) et cyclistes.
Les dynamiques de construction limitées sur les bourgs patrimoniaux et les réhabilitations importantes du bâti ancien ont permis de préserver une image valorisante des secteurs les plus emblématiques comme les Alpes Mancelles. Reconnu dès la moitié du XIXème siècle pour l’intérêt paysagé, les promenades dans ces « montagnes » et les sites pittoresques, ce territoire a rapidement attiré les artistes qui ont contribué à forger l’image romantique de ces sites. Outre les sentiers d’interprétation, de nombreuses activités sportives privilégiant le contact avec la nature ont été développées (sports d’eau, équestre, escalade…).
L’ensemble est coordonné et diffusé au travers des organismes liés au tourisme et du PNR Normandie Maine.

Carte du périmètre du PNR Normandie Maine et des infrastructures d'accueil et de découverte touristique (source : PNR Normandie Maine) en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte du périmètre du PNR Normandie Maine et des infrastructures d’accueil et de découverte touristique (source : PNR Normandie Maine)

Des infrastructures et activités industrielles marquantes dans le paysage

Le territoire de l’unité n’est aujourd’hui pas traversé par des infrastructures majeures (autoroute, voie ferrée) et le réseau routier garde encore fortement son caractère de route de campagne. Seule la RN12 (liaison entre Mayenne et Alençon) constitue l’infrastructure de desserte majeure qui, avec le pôle de Villaines-la-Juhel, concentre les développements urbains et d’activités (souvent très lisibles dans le paysage par leur matériaux et leur volumétrie).
Les infrastructures les plus marquantes dans le paysage restent les parcs éoliens à l’ouest de l’unité qui ponctuent l’horizon de leur monumentalité.

Horizon boisé souligné par le parc éolien de Crennes-sur-Fraubée en grand format (nouvelle fenêtre)
Horizon boisé souligné par le parc éolien de Crennes-sur-Fraubée



Témoin encore actif des activités traditionnelles d’extractions, les carrières d’ardoise de Chattemoue à Villepail composent un micropaysage minéral industriel au cœur du bocage. Elles renvoient au passé industriel de l’unité où le long des cours d’eau, les établissements travaillant le minerai de fer (grès roussard) ou le fer alternaient avec les moulins à papier ou à céréales. S’il en reste encore un grand nombre de lisibles aujourd’hui dans le paysage, les anciennes fonderies ont disparu ou laissé place à d’autres sites industriels comme à la Gaudinière à Sougé-le-Ganelon. De même, subsistent dans le paysage les traces des exploitations de schiste ou des carrières encore actives aux abords de Saint-Léonard-des-Bois et Saint-Georges-le-Gaultier.

Carrières d'ardoise de Chattemoue à Javron-les-Chapelles en grand format (nouvelle fenêtre)
Carrières d’ardoise de Chattemoue à Javron-les-Chapelles

Pour aller plus loin sur le patrimoine culturel et naturel

Patrimoine culturel :

Patrimoine naturel :