Les ambiances

publié le 24 avril 2014 (modifié le 5 janvier 2017)

Une implantation historique liée à l’eau, une géographie encore présente

Les grandes agglomérations régionales se sont historiquement implantées sur des rivières pour la majorité navigables. Le relief des vallées, leur caractère naturel restent généralement bien perceptibles dans la traversée de l’agglomération mais la relation intime du centre historique est parfois oubliée ou peu mise en valeur, du fait de la superposition des infrastructures boulevard, deux fois deux voies, voie ferrée… qui font parfois oublier les registres de quais et cales. Leur développement urbain s’impose la plupart du temps sur le paysage structurel

Panorama urbain patrimonial sur les rives de Maine à Angers en grand format (nouvelle fenêtre)
Panorama urbain patrimonial sur les rives de Maine à Angers

Un paysage densément urbanisé induisant une échelle de perception limitée

Ces grandes agglomérations se caractérisent par une forte concentration bâtie, diversifiée. Peu d’espaces ouverts existent dans ces tissus denses en dehors de quelques parcs urbains d’envergure ou des espaces liés aux vallées. En dehors des espaces en belvédère depuis le haut d’un coteau, d’un château… les vues sont courtes, canalisées par les rues.

« Côté pile », quelques silhouettes spécifiques et identitaires notamment des cœurs historiques

Chacune de ces agglomérations propose une association bâtie et/ou relief forte et identitaire. Leur position dominante leur confère un rôle prépondérant dans l’appréhension des agglomérations : élément repère et d’appel. Ces silhouettes peuvent s’appuyer sur des bâtiments de hauteur variable, soulignant la morphologie complexe et particulière de la ville, et constituant ainsi un ensemble homogène.

Silhouette spécifique du centre de Rezé dans l'agglomération nantaise. en grand format (nouvelle fenêtre)
Silhouette spécifique du centre de Rezé dans l’agglomération nantaise.



« Côté face », extension des agglomérations et impact majeur des infrastructures

Les fonds de vallées, tout comme les coteaux, puis les plateaux ont vu la progression de l’urbanisation. Plusieurs zones d’activités ont colonisé les faubourgs. Concomitamment, le réseau d’infrastructures s’est développé. Les traditionnels réseaux en étoiles ou à maille orthogonale des centres villes, ont évolué en boulevards circulaires, développant des couronnes successives d’urbanisation, puis voies express et/ou autoroutes repoussant toujours plus loin les limites des agglomérations qui perdent progressivement leur identité.

Paysage périurbain composite au sud du Mans en grand format (nouvelle fenêtre)
Paysage périurbain composite au sud du Mans



Pour en savoir plus sur les témoignages des participants aux entretiens sur leur attrait pour les paysages urbains
Pour en savoir plus sur les témoignages des participants aux entretiens sur leur attrait pour les rivières, ruisseaux, canaux et plans d’eau


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